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Une maladie indéfinissable ?
Dès le XVIIe siècle, les médecins affirment la difficulté de rendre compte des affections hystériques. Cet article étudie deux types de pratiques scripturaires développées pour rendre compte de ces troubles, l’usage de métaphores et l’insertion de narrations. Dans un premier temps abondent les métap...
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Published in: | Annales : histoire, sciences sociales (French ed.) sciences sociales (French ed.), 2010, Vol.65e année (1), p.63-85 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Dès le XVIIe siècle, les médecins affirment la difficulté de rendre compte des affections hystériques. Cet article étudie deux types de pratiques scripturaires développées pour rendre compte de ces troubles, l’usage de métaphores et l’insertion de narrations. Dans un premier temps abondent les métaphores (Protée, caméléon, hydre) et il s’agit de suivre la transformation de leurs usages entre 1570 et 1820. À partir du XVIIIe siècle sont privilégiés les récits de cas de patients, inscrivant la compréhension de la maladie à partir de la reconstitution de son évolution dans le temps. À travers l’étude de ces deux types d’énonciation, il s’agit d’analyser comment des enjeux politiques et épistémologiques habitent les textes, en déplacent les accents, favorisent le renvoi à certains imaginaires, et construisent une catégorie médicale : l’hystérie. Au-delà même de la théorisation de l’hystérie, c’est la transformation du savoir médical et de la perception du rôle de la médecine qui apparaît avec l’étude de ce corpus. |
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ISSN: | 0395-2649 1953-8146 |