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A most pleasurable antiphony

RésuméCet article examine la narration et l’écriture réflexives dans Lolita de Vladimir Nabokov et son adaptation par Stanley Kubrick. Saturé de références à sa propre artificialité, le roman offre une nouvelle illustration du paradoxe de l’écriture réflexive, à savoir sa capacité à soutenir une ten...

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Published in:Etudes anglaises 2009, Vol.62 (4), p.415-427
Main Author: Chupin, Yannicke
Format: Article
Language:fre
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description RésuméCet article examine la narration et l’écriture réflexives dans Lolita de Vladimir Nabokov et son adaptation par Stanley Kubrick. Saturé de références à sa propre artificialité, le roman offre une nouvelle illustration du paradoxe de l’écriture réflexive, à savoir sa capacité à soutenir une tension dramatique tout en la mettant constamment en danger. Peut-être parce qu’au regard de cette écriture, le film de Kubrick apparaît franchement réaliste, les efforts du réalisateur pour répondre aux divers jeux réflexifs mis en place par le roman ont souvent été sous-estimés. L’article se propose de les examiner et de déterminer la façon dont le texte de Nabokov a inspiré au réalisateur une réflexion cinématographique sur le pouvoir de la fiction.
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Saturé de références à sa propre artificialité, le roman offre une nouvelle illustration du paradoxe de l’écriture réflexive, à savoir sa capacité à soutenir une tension dramatique tout en la mettant constamment en danger. Peut-être parce qu’au regard de cette écriture, le film de Kubrick apparaît franchement réaliste, les efforts du réalisateur pour répondre aux divers jeux réflexifs mis en place par le roman ont souvent été sous-estimés. L’article se propose de les examiner et de déterminer la façon dont le texte de Nabokov a inspiré au réalisateur une réflexion cinématographique sur le pouvoir de la fiction.</description><identifier>ISSN: 0014-195X</identifier><identifier>ISBN: 9782252036969</identifier><identifier>ISBN: 2252036966</identifier><identifier>EISSN: 1965-0159</identifier><identifier>DOI: 10.3917/etan.624.0415</identifier><language>fre</language><publisher>Klincksieck</publisher><ispartof>Etudes anglaises, 2009, Vol.62 (4), p.415-427</ispartof><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,780,784,4024,27923,27924,27925</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Chupin, Yannicke</creatorcontrib><title>A most pleasurable antiphony</title><title>Etudes anglaises</title><description>RésuméCet article examine la narration et l’écriture réflexives dans Lolita de Vladimir Nabokov et son adaptation par Stanley Kubrick. 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Saturé de références à sa propre artificialité, le roman offre une nouvelle illustration du paradoxe de l’écriture réflexive, à savoir sa capacité à soutenir une tension dramatique tout en la mettant constamment en danger. Peut-être parce qu’au regard de cette écriture, le film de Kubrick apparaît franchement réaliste, les efforts du réalisateur pour répondre aux divers jeux réflexifs mis en place par le roman ont souvent été sous-estimés. L’article se propose de les examiner et de déterminer la façon dont le texte de Nabokov a inspiré au réalisateur une réflexion cinématographique sur le pouvoir de la fiction.</abstract><pub>Klincksieck</pub><doi>10.3917/etan.624.0415</doi></addata></record>
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