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Un marché foncier « impersonnel » ?
Cette étude du marché foncier percheron vise de façon académique à savoir qui achète et qui vend, quelle sorte de biens et à quelles conditions financières. L’étude, réalisée à partir de 2 465 contrats de vente, porte sur une période négligée par les historiens. Il s’agit de la première modernité, e...
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Published in: | Histoire & mesure 2016-08, Vol.XXXI (1), p.3-41 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Cette étude du marché foncier percheron vise de façon académique à savoir qui achète et qui vend, quelle sorte de biens et à quelles conditions financières. L’étude, réalisée à partir de 2 465 contrats de vente, porte sur une période négligée par les historiens. Il s’agit de la première modernité, et plus précisément des années 1560 à 1660. Le travail vise encore à mesurer la part des opérations familiales, l’importance aussi du critère de proximité. Il montre l’importance de l’endettement, décrit les modalités de paiement. L’article cherche aussi à déterminer si le marché est plutôt dominé par l’offre ou par la demande, à l’aide notamment des ventes avec faculté de rachat. La durée de validité des clauses de rachat et le prix de vente invitent à regarder les ventes assorties de cette faculté comme d’authentiques ventes plutôt que comme des opérations de crédit. La prise en compte de l’origine des biens vendus montre enfin que le marché ne pouvait pas être « impersonnel ». |
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ISSN: | 0982-1783 1957-7745 |
DOI: | 10.4000/histoiremesure.5291 |