Étude de suivi entre cinq et neuf ans des prothèses sous-vésicales libres dans la chirurgie de la cystocèle

• Published in: Pelvi-périnéologie 2011-03, Vol.6 (1), p.15-20
• Main Authors: Letouzey, V., de Tayrac, R., Gervaise, A., Mercier, G., Fernandez, H., Deffieux, X.
• Format: Article
• Language: fre
• Subjects: Appareil urinaire et pathologie générale. Divers; Article Original; Generalites; Gynecology; Medicine; Medicine & Public Health; Nephrologie. Maladies des voies urinaires; Obstetrics/Perinatology/Midwifery; Original Article; Proctology; Rehabilitation Medicine; Sciences biologiques et medicales; Sciences medicales; Urology; Voies urinaires. Prostate
• ISSN: 1778-3712; 1778-3720
• DOI: 10.1007/s11608-010-0316-z

Résumé Objectif Rapporter les résultats anatomiques et fonctionnels d’une cure de cystocèle par voie vaginale en utilisant une prothèse libre de polypropylène. Matériel et méthodes C’est une étude descriptive rétrospective de 63 femmes ayant une cystocèle opérée entre 1999 et 2001. Les mèches de polypropylène ont été placées dans l’espace rétropubien et laissées sous la vessie. Les prothèses sont libres. Les résultats anatomiques et fonctionnels ont été recueillis par un médecin indépendant de l’équipe des chirurgiens. Résultats Cinquante-neuf patientes ont été suivies (93 % de suivi) avec une moyenne de suivi à 79 mois (± 11). Au dernier suivi, 45 femmes étaient anatomiquement traitées (76 %) [Ba < −1, POP-Q, ICS]. On a observé 13 (22 %) de stade 2 de cystocèle ayant récidivé, un de stade 3 et aucun de stade 4. Les érosions vaginales des prothèses ont été rapportées dans dix (6 %) cas. Six (10 %), deux (3 %) et deux (3 %) érosions de novo ont été diagnostiquées respectivement à un, quatre et six ans de suivi. Deux des 14 patientes ayant une activité sexuelle étaient dyspareuniantes (14 %) et associées avec une érosion vaginale de la prothèse. Le médecin examinateur a retrouvé 100 % de rétraction des prothèses. Les douleurs vaginales ont été retrouvées chez trois (4 %) des patientes, celles n’ayant aucune activité sexuelle. Dix patientes ont nécessité une réintervention pour érosion vaginale (16 %). Conclusion La cure de cystocèle par prothèse de polypropylène libre est associée à un faible taux de récurrence ayant nécessité une deuxième réintervention.