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Dépistage des pathologies somatiques en institution psychiatrique

Résumé: L’intérêt porté au corps des personnes souffrant de pathologies mentales est une notion relativement récente. Depuis plus d’une vingtaine d’années, le nombre croissant de travaux sur l’association entre maladies organiques et troubles mentaux a permis de confirmer l’importance de telles como...

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Published in:Psycho-oncologie 2010-03, Vol.4 (1), p.12-16
Main Authors: Saravane, D., Gilquin, A.-F.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Résumé: L’intérêt porté au corps des personnes souffrant de pathologies mentales est une notion relativement récente. Depuis plus d’une vingtaine d’années, le nombre croissant de travaux sur l’association entre maladies organiques et troubles mentaux a permis de confirmer l’importance de telles comorbidités. En ce qui concerne les schizophrènes, on insiste beaucoup sur le dépistage des maladies cardiovasculaires, de l’obésité, du diabète type 2, des dyslipidémies et du syndrome métabolique... Or, les schizophrènes sont à risque accru de cancer, et de multiples facteurs concourent chez eux à des retards diagnostiques hautement préjudiciables. Un certain nombre de modalités organisationnelles, ainsi que le respect de divers principes concernant l’évaluation somatique des malades mentaux, doivent permettre d’améliorer l’efficacité de dépistage d’affections cancéreuses et la qualité du suivi ultérieur chez cette catégorie de patients à risque. Abstract: The interest in physical health of mentally ill is a rather recent notion. For more than twenty years, a increasing number of studies on the association between somatic diseases and mental disorders confirmed the importance of such comorbidities. In schizophrenic patients, the screening for cardiovascular diseases, obesity, type 2 diabetes, dyslipidemia, and metabolic syndrome was mostly focused. Schizophrenic patients have also an increased risk for cancer, and in these patients multiple factors contribute to diagnostic delays, severely harmful to them. Several organizational modalities, as well as the respective guidelines concerning somatic evaluation of mentally ill, should improve the efficacy of screening for cancer and the quality of further follow-up in this category of high-risk patients.
ISSN:1778-3798
1778-381X
DOI:10.1007/s11839-010-0241-y