Loading…
Les cancers de l’intestin grêle au CHU de Marrakech: aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques (à propos de 52 cas)
Résumé Les tumeurs malignes de l’intestin grêle sont relativement rares, ne représentant que 1 à 5 % des tumeurs malignes du tractus gastro-intestinal. Les symptômes sont peu spécifiques et leur exploration reste difficile, bien que d’importants progrès aient été faits récemment en matière d’explora...
Saved in:
Published in: | Journal Africain du cancer 2012-05, Vol.4 (2), p.84-88 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Subjects: | |
Citations: | Items that this one cites |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Résumé
Les tumeurs malignes de l’intestin grêle sont relativement rares, ne représentant que 1 à 5 % des tumeurs malignes du tractus gastro-intestinal. Les symptômes sont peu spécifiques et leur exploration reste difficile, bien que d’importants progrès aient été faits récemment en matière d’explorations radiologiques et endoscopiques. Le traitement princeps reste l’exérèse chirurgicale. Ce type de cancer constitue de plus en plus un problème majeur de santé publique au Maroc, par l’absence de signes spécifiques et leur évolution longtemps quiescente. Notre travail repose sur une étude rétrospective dans le but de déterminer les cas de cancer de l’intestin grêle à travers le Sud du Maroc. L’étude épidémiologique a été réalisée sur une période allant de 2000 à 2009. Elle comporte 52 patients atteints de cancer de l’intestin grêle (32 hommes, soit 61,6 %, et 20 femmes, soit 38,4 %). Les résultats obtenus ont révélé une prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,6 et une fréquence élevée de la localisation iléale (52,5 %) par rapport à la localisation jéjunale (37,9 %). L’adénocarcinome constitue la forme histologique la plus fréquente (42,3 % des cas). Selon la classification TNM, les tumeurs aux stades avancés (T3 et T4) étaient les plus fréquentes (73 %). L’atteinte ganglionnaire était marquée chez 46 % des patients. La chirurgie est le seul traitement efficace en dehors des lymphomes et des carcinoïdes où la chimiothérapie et la radiothérapie ont un grand apport. La morbidité était dominée par l’infection postopératoire. Le taux de mortalité postopératoire était nul. |
---|---|
ISSN: | 1965-0817 1965-0825 |
DOI: | 10.1007/s12558-012-0202-9 |