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Neutropénie fébrile chimio-induite : expérience d’un centre d’hématologie et d’oncologie pédiatrique

Résumé Les infections représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les enfants en neutropénie induite par une chimiothérapie antitumorale. L’objectif de ce travail est de ressortir les particularités épidémiologiques, cliniques, microbiologiques, thérapeutiques et évolutives de c...

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Published in:Journal Africain du cancer 2013-05, Vol.5 (2), p.68-72
Main Authors: Malk, S. Ait, Kili, A., El Kababri, M., Hessissen, L., El Khorassani, M., Khattab, M.
Format: Article
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description Résumé Les infections représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les enfants en neutropénie induite par une chimiothérapie antitumorale. L’objectif de ce travail est de ressortir les particularités épidémiologiques, cliniques, microbiologiques, thérapeutiques et évolutives de ces épisodes de neutropénie fébrile (NF). Nous rapportons les résultats d’une étude prospective des épisodes de NF chez les enfants suivis au Centre d’oncologie et d’hématologie pédiatrique de Rabat (CHOP) durant six mois, de juin à décembre 2011. Cinquante et un enfants ont présenté 76 épisodes de NF. La médiane d’âge a été de 78 mois. Le cancer sous-jacent a été dominé par les hémopathies (76,2 %). Le délai moyen de survenue de la NF a été de 11,5 jours. La durée médiane de la neutropénie a été de huit jours. L’infection a été microbiologiquement documentée dans 25,6 %. Les germes retrouvés étaient Escherichia coli BLSE, Staphylocoque aureus, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus hemolyticus, Staphylocoque blanc et Candida. L’évolution a été favorable dans 88,5 %. Le traitement a consisté en ceftazidime et amikacine dans 42,2 %, l’association efficace d’un glycopeptide dans 12,8 %. L’ajout de l’imipénème a été nécessaire dans 11,5 %, les antifongiques ont été utilisés dans 21,7 %. L’application d’un protocole thérapeutique adapté à l’écologie bactérienne de chaque unité s’avère obligatoire sans omettre les moyens préventifs.
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La durée médiane de la neutropénie a été de huit jours. L’infection a été microbiologiquement documentée dans 25,6 %. Les germes retrouvés étaient Escherichia coli BLSE, Staphylocoque aureus, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus hemolyticus, Staphylocoque blanc et Candida. L’évolution a été favorable dans 88,5 %. Le traitement a consisté en ceftazidime et amikacine dans 42,2 %, l’association efficace d’un glycopeptide dans 12,8 %. L’ajout de l’imipénème a été nécessaire dans 11,5 %, les antifongiques ont été utilisés dans 21,7 %. 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