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Que fait la scintigraphie cardiaque que ne font pas le scanner ou l’IRM
Devant les alternatives qu’offrent le coroscanner et l’IRM de stress, il est légitime de s’interroger sur l’apport spécifique de la médecine nucléaire. Sur le papier, il n’en existe en effet aucune, la scintigraphie ne pouvant prétendre visualiser les coronaires et les performances publiées de l’IRM...
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Published in: | Journal de radiologie 2006-10, Vol.87 (10), p.1231-1231 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Devant les alternatives qu’offrent le coroscanner et l’IRM de stress, il est légitime de s’interroger sur l’apport spécifique de la médecine nucléaire. Sur le papier, il n’en existe en effet aucune, la scintigraphie ne pouvant prétendre visualiser les coronaires et les performances publiées de l’IRM de stress étant très proches de celles de la scintigraphie. La réalité est cependant assez différente. Les mesures de réserve coronaire et l’échographie endo-coronaire montrent de plus en plus largement les limites de l’appréciation d’un pourcentage de sténose sur une coronarographie conventionnelle. Ces limites seront d’autant plus vraies pour le coroscanner que la résolution de ce dernier n’a pas encore rejoint celle de la coronarographie conventionnelle. Il y aura donc nécessité impérieuse de continuer à évaluer le caractère fonctionnel d’une supposée sténose, du moins hors syndrome coronaire aigu. Cette évaluation sera d’ailleurs amplifiée par le nombre de lésions asymptomatiques qui seront découvertes par le coroscanner. Dès que l’on ne s’intéresse plus au diagnostic mais à l’évaluation fonctionnelle d’une sténose connue, et à son pronostic, le test de stimulation ischémiant pratiqué devient crucial. Il faut donc réaffirmer qu’un test pharmacologique ne renseigne pas sur l’efficacité d’un traitement médicamenteux. La scintigraphie reste donc encore le seul examen permettant de réaliser en toute sécurité de 10 à 15 épreuves d’effort par jour (couplées ou non à un test pharmacologique) dans de parfaites conditions de surveillance, et que la valeur pronostique de la scintigraphie établie sur plusieurs dizaine de milliers de cas reste inégalée (moins de 1 % d’évènement/an pour une scintigraphie normale ou subnormale), que le patient soit coronarien sévère ou non. |
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ISSN: | 0221-0363 |
DOI: | 10.1016/S0221-0363(06)86814-9 |