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Infiltrations rachidiennes : indications, non-indications, techniques, incidents

Connaître les indications « raisonnables » des infiltrations rachidiennes. Connaître les différentes techniques d’infiltrations rachidiennes aux étages cervicaux, dorsaux, lombaires, sacrés. Connaître les complications potentielles de ces infiltrations rachidiennes. Les infiltrations rachidiennes do...

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Published in:Journal de radiologie 2009-10, Vol.90 (10), p.1406-1406
Main Authors: Brunner, P., Amoretti, N., Hamze, B., Gangi, A., Cazaux-Faugeron, E., Houllier, S., Soares-Linares, F., Cucchi, J.M., Liberatore, M., Mourou, M.Y.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Connaître les indications « raisonnables » des infiltrations rachidiennes. Connaître les différentes techniques d’infiltrations rachidiennes aux étages cervicaux, dorsaux, lombaires, sacrés. Connaître les complications potentielles de ces infiltrations rachidiennes. Les infiltrations rachidiennes doivent rester des procédures de « dernière intention » avant une éventuelle chirurgie et après l’échec des traitements conventionnels dits « non invasifs ». La problématique des infiltrations rachidiennes est très différente en fonction de l’étage ; les infiltrations cervicales doivent rester des procédures d’exception en raison de leurs complications potentielles gravissimes bien qu’exceptionnelles également. Les infiltrations cervicales doivent rester des procédures d’exceptions. La plupart des pathologies radiculaires d’origine rachidienne peut être traitée par des thérapeutiques conventionnelles non invasives. Ne jamais trasformer une symptomatologie douloureuse (même très douloureuse) en une pathologie neurologique fonctionnelle définitive. Les infiltrations rachidiennes constituent un traitement ciblé, de choix, des douleurs d’origine rachidienne, elles sont réalisées en l’absence d’efficacité des autres traitements et permettent le plus souvent au patient de passer un cap difficile. En cas de conflit radiculaire, les douleurs sont générées par des phénomènes mécaniques ainsi que par des phénomènes inflammatoires. Les phénomènes inflammatoires, cible des infiltrations, sont la concé-quence d’une cascade d’événements biochimiques et enzymatiques aboutissant à la libération de médiateurs de l’inflammation au niveau de conflits radiculaires ou de pathologies dégénératives arthrosiques. Les candidats potentiels de ces infiltrations rachidiennes doivent tous être vus, évalués, examinés et informés, au préalable, par le « radiologue opérateur ». Les complications neurologiques sévères, bien qu’exceptionnelles, doivent rester dans l’esprit de tous les « poseurs d’indications » et des radiologues pratiquants ces gestes. Les causes essentielles de ces complications sont les ponctions accidentelles d’artères radiculo-médullaires, d’artères sacro ou lombo-médullaires (variantes de la normale). Toute la problématique est d’essayer de les éviter bien qu’elles ne soient pas visualisables au scanner... Certaines positions d’aiguilles d’infiltrations sont potentiellements plus dangereuses que d’autres, certains rachis également.
ISSN:0221-0363
DOI:10.1016/S0221-0363(09)75540-4