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COL04-03 Évolution des consommations de céphalosporines de 3e génération (C3G) dans 565 établissements de santé
Décrire la consommation des C3G dans 565 établissements de santé (ES). Cohorte d’ES volontaires ayant participé à la surveillance du Réseau ATB-RAISIN chaque année de 2008 à 2012 (14 CHU, 178 CH, 165 MCO, 8 CLCC, 5 HIA, 113 ESSR, 35 HL, 5 ESLD, 43 PSY). Consommation annuelle colligée en nombre de do...
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Published in: | Médecine et maladies infectieuses 2014-06, Vol.44 (6), p.7-7 |
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Main Authors: | , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Décrire la consommation des C3G dans 565 établissements de santé (ES).
Cohorte d’ES volontaires ayant participé à la surveillance du Réseau ATB-RAISIN chaque année de 2008 à 2012 (14 CHU, 178 CH, 165 MCO, 8 CLCC, 5 HIA, 113 ESSR, 35 HL, 5 ESLD, 43 PSY). Consommation annuelle colligée en nombre de doses définies journalières (DDJ, définies par l’OMS) pour 1 000 journées d’hospitalisation (JH) pour l’ES dans son ensemble et par secteur d’activité.
La consommation des C3G dans les 565 ES a progressé de 33 %, de 26 à 34 DDJ/1000JH entre 2008 à 2012 (progression quel que soit le type d’ES). La ceftriaxone était la C3G la plus utilisée (71 % des C3G injectables et 82 % des C3G injectables sans activité sur P. aeruginosa en 2012), et celle dont la consommation avait le plus augmenté : de 14,3 DDJ/1000JH en 2008 à 21,3 en 2012 (+ 48 %). La consommation de céfotaxime restait stable de 4,5 à 4,7 DDJ/ 1000JH sur la même période. En 2012, les consommations de ceftriaxone variaient selon les régions de 12 à 30 DDJ/1000JH. La part de ceftriaxone au sein de la consommation globale variait de 0 à 25 % en médecine, de 0 à 15 % en chirurgie, de 0 à 20 % en réanimation.
La surveillance ATB-RAISIN révèle une progression inquiétante de la consommation des C3G et plus particulièrement de la ceftriaxone, en cohérence avec les enquêtes nationales de prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux. Les variations observées entre secteurs d’activité clinique comparables suggèrent des possibilités d’amélioration. Compte tenu de l’impact écologique de cette classe d’antibiotiques sur le microbiote intestinal, il est urgent de mieux connaître les facteurs associés à leur prescription pour conduire les actions permettant d’en assurer le juste usage. |
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ISSN: | 0399-077X 1769-6690 |
DOI: | 10.1016/S0399-077X(14)70056-3 |