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COL07-03 : La résistance primaire existe-t-elle dans les infections à mycobactéries non tuberculeuses à croissance lente ?

Une enquête destinée à évaluer la prévalence des résistances primaire (R-Iaire) et secondaire (R-IIaire) des mycobactéries non tuberculeuses à croissance lente (MNT-CL) a porté sur 430 souches consécutives de Mycobacterium avium, 341 M. intracellulare, 194 M. xenopi, et 109 M. kansasii, considérées...

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Published in:Médecine et maladies infectieuses 2014-06, Vol.44 (6), p.13-13
Main Authors: Renvoisé, A., Brossier, F., Veziris, N., Galati, E., Jarlier, V., Bernard, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Une enquête destinée à évaluer la prévalence des résistances primaire (R-Iaire) et secondaire (R-IIaire) des mycobactéries non tuberculeuses à croissance lente (MNT-CL) a porté sur 430 souches consécutives de Mycobacterium avium, 341 M. intracellulare, 194 M. xenopi, et 109 M. kansasii, considérées comme responsables d’infection, isolées de 2006 à 2011. La notion d’un antécédent de traitement a été relevée prospectivement. La sensibilité aux principaux antibiotiques utilisés en thérapeutique a été mesurée et la prévalence des résistances a été évaluée pour les cas sans antécédent (R-Iaire) ou avec antécédent (R-IIaire) de traitement. Pour M. avium complex (MAC), aucune R-Iaire n’a été trouvée, mais la prévalence de la R-IIaire à la clarithromycine et à l’amikacine était respectivement de 34 % (33/97) et 12 % (7/58) pour M. avium, et de 6 % (4/64) et 2 % (1/44) pour M. intracellulare. Pour M. xenopi, aucune résistance à la moxifloxacine n’a été détectée, mais une R-IIaire à la clarithromycine a été observée pour 7 % (2/29) des souches. Enfin, pour M. kansasii, aucune résistance à la clarithromycine, la moxifloxacine ou la rifampicine n’a été détectée. (a) Aucun cas de R-Iaire n’a été détecté chez les MNT-CL, ce qui est logique puisqu’il n’y a pas de transmission croisée. Cela permet, en l’absence d’antécédents de traitement, d’instituer un traitement sans test de sensibilité, sur la base du profil naturel de sensibilité propre à l’espèce ; les tests de sensibilité devraient donc être réservés aux cas d’échecs ou de rechute. (b) La R-IIaire existe pour MAC et M. xenopi mais pour M. kansasii. Sur la base de cette constatation les traitements disponibles peuvent être considérés comme satisfaisants pour M. kansasii mais pas pour MAC ni pour M. xenopi.
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/S0399-077X(14)70071-X