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Etude des variations des taux de cortisol salivaire au cours d'une compétition de lutte et lors de la récupération
Nous avons dosé le cortisol chez une population de lutteurs ( n = 15) au cours d'une compétition se déroulant sur 2 jours consécutifs. Ces déterminations ont également été faites lors d'une journée de repos (15 jours avant la compétition) et au cours de la période postcompétitive (sur 8 jo...
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Published in: | Science & sports 1997, Vol.12 (3), p.174-178 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Nous avons dosé le cortisol chez une population de lutteurs (
n = 15) au cours d'une compétition se déroulant sur 2 jours consécutifs. Ces déterminations ont également été faites lors d'une journée de repos (15 jours avant la compétition) et au cours de la période postcompétitive (sur 8 jours). II ressort de nos observations que chez ces athlètes le rythme diurne de cortisol salivaire est atténué par rapport aux valeurs relevées dans la littérature chez des sédentaires : les valeurs matinales sont du même ordre (15 nmol/L), mais les valeurs de fin de journée sont deux à trois fois plus élevées (10,7 nmol/L). Les taux hormonaux sont fortement augmentés pendant toute la durée de la compétition (valeurs de I'ordre de 25 nmol/L), et en particulier il existe un phénomène d'anticipation très net puisque les taux sont maximaux avant tout engagement dans I'épreuve physique. En revanche, à la fin de la compétition, le retour aux valeurs basales est très rapide, passant de 25 à 8,8 nmol/L en I'espace de 2 heures. Les valeurs notées au cours de la période de récupération (à 17h30 au cours des 8 jours faisant suite à la compétition) ne différent pas des valeurs de référence à la même heure (10,7 nmol/L lors du jour de repos). Donc, le taux de cortisol ne constitue pas un témoin de la fatigue postcompétitive en lutte, comme cela peut être le cas après une compétition d'endurance comme le marathon.
Salivary cortisol levels during wrestling competition and during recuperation. Thanks to the method of determining cortisol in saliva, we were able to measure this hormone in a group of 15 wrestlers during a meet which took place over 2 consecutive days. We also established cortisol profile during a 1-day rest period (15 days before the competition) as well as an 8-day period, (recovery period), following the competition. Our tests resulted in these observations for these athletes who train regularly for 12 to 15 hours a week, the daytime rate of salivary cortisol is different than that recorded in reference materials concerning non-athletes: morning values are similar (15 nmol/L), but evening values are two to three times higher than in non-athletes (10.7 nmol/L). Hormone rates increase sharply (from over 108 to 160%, mean values = 25 nmol/L) throughout the competition. There is a particularly striking phenomenon of anticipation as rates are highest before the actual physical exercise. On the other hand, at the end of the competition, they return rapidly to their base level, |
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ISSN: | 0765-1597 |
DOI: | 10.1016/S0765-1597(97)84575-3 |