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Syndromes inflammatoires fébriles non infectieux de l’enfant : diagnostic, contribution des examens complémentaires
Objectifs. – Préciser les différentes causes des syndromes inflammatoires fébriles de l’enfant, et analyser la place des différents examens complémentaires à réaliser. Patients et méthodes. – Nous avons mené une étude rétrospective des hospitalisations, entre 1990 et 2000, pour syndrome inflammatoir...
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Published in: | Archives de pédiatrie : organe officiel de la Société française de pédiatrie 2002-07, Vol.9 (7), p.671-678 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Objectifs. –
Préciser les différentes causes des syndromes inflammatoires fébriles de l’enfant, et analyser la place des différents examens complémentaires à réaliser.
Patients et méthodes. –
Nous avons mené une étude rétrospective des hospitalisations, entre 1990 et 2000, pour syndrome inflammatoire fébrile défini par une température supérieure à 38 °C associée à une augmentation de la vitesse de sédimentation (VS) supérieure à 20 mm/h et/ou de la protéine C réactive (CRP) supérieure à 20 mg/L et ne relevant pas d’une cause infectieuse simple.
Résultats. –
Les dossiers de 62 enfants âgés de deux mois à 15 ans (âge médian de quatre ans) ont été analysés. Les différents diagnostics se répartissaient en maladie inflammatoire systémique, hémopathie maligne et maladie sans diagnostic précis dans respectivement 79 % (49 enfants), 3,2 % (deux enfants) et 17,8 % (11 enfants) des cas. La maladie de Kawasaki était la cause prépondérante (22 enfants), surtout avant l’âge de deux ans. Une VS supérieure à 100 mm/h et une CRP supérieure à 100 mg/L ont été observées dans 59 % des maladies de Kawasaki, 71 % des arthrites juvéniles idiopathiques non compliquées de syndrome d’activation lympho-histiocytaire (SAL), 100 % des hémopathies malignes, et 7 % des diagnostics imprécis. Une VS inférieure à 50 mm/h et une CRP inférieure à 50 mg/L ont été observées dans 75 % des SAL et 46 % des diagnostics imprécis. Le taux de polynucléaires neutrophiles, le bilan hépatique, la triglycéridémie, de la ferritine et de sa fraction glycosylée, l’échographie et le scanner abdominopelviens, l’échographie cardiaque, les analyses histologiques de lésions cliniques ou radiologiques ont été également informatifs. En revanche, les examens scintigraphiques se sont avérés peu utiles, en l’absence d’orientation clinique.
Conclusion. –
Le diagnostic de maladie de Kawasaki doit être facilement évoqué devant un syndrome fébrile non infectieux chez le nourrisson. Les valeurs de la VS, de la CRP, du nombre de polynucléaires neutrophiles, des transaminases, des γGT et des triglycérides, les échographies abdominale et cardiaque permettent souvent d’orienter le diagnostic.
Objective. –
To determine the causes and to quantify the benefits obtained from further diagnostic investigations in children presenting with a non infectious inflammatory fever.
Methods. –
The records of 62 children aged from two-months to 15 years (median: four years) admitted to a paediatric department between 1990 and 2000 for the e |
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ISSN: | 0929-693X 1769-664X |
DOI: | 10.1016/S0929-693X(01)00964-2 |