P095 - Les ictères néonatales à bilirubine libre, Tlemcen, Algérie

• Published in: Archives de pédiatrie : organe officiel de la Société française de pédiatrie 2010-06, Vol.17 (6), p.74-74
• Main Authors: Ghomari, S., Smahi, M., Bendeddouche, S.
• Format: Article
• Language: fre
• ISSN: 0929-693X; 1769-664X
• DOI: 10.1016/S0929-693X(10)70496-6

L’ictère reste une pathologie fréquente de la période néonatale. Analyser les caractéristiques cliniques, étiologiques, thérapeutiques et évolutives d’une population de nouveau-nés ictériques hospitalisés dans notre unité de Néonatologie. Étude rétrospective, incluons tout n-né hospitalisé pour ictère à bilirubine indirecte ou ayant présenté un ictère à bilirubine indirecte au cours de son séjour au service du 01/08/06 jusqu’au 31/01/2008. Sur 2372 n-nés hospitalisés pendant cette période, 433 ont eu un ictère néonatal à bilirubine indirecte. L’ictère est précoce dans 32,79 % des cas. Les étiologies sont représentées par l’ictère physiologique, l’infection MF et l’incompatibilité érythrocytaire. Le recours à l’exsanguino-transfusion dans 2,07 % des cas. Le reste de la thérapeutique a été dominé par la photothérapie intensive et / ou conventionnelle associées au traitement étiologique. L’évolution est favorable dans 78,52 % des cas. L’ictère est certes une pathologie fréquente, mais nous attirons l’attention sur l’importance de la mortalité et des séquelles neurosensorielles dans notre contexte en rapport surtout avec le non suivi des grossesses, les sorties précoces de maternité et les consultations tardives.