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Étude comparative de l’efficacité et de la tolérance de l’étidronate et de l’alendronate au cours de l’ostéoporose postménopausique. Influence de l’adjonction d’un traitement hormonal substitutif
Objectifs. Ce travail avait pour but d’évaluer l’efficacité et la tolérance respectives de l’étidronate et de l’alendronate chez des patientes souffrant d’ostéoporose postménopausique dans le cadre d’une étude pragmatique. Le critère principal de jugement en terme d’efficacité était représenté par l...
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Published in: | Revue du rhumatisme (Ed. française : 1993) 2001-10, Vol.68 (9), p.843-849 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Objectifs.
Ce travail avait pour but d’évaluer l’efficacité et la tolérance respectives de l’étidronate et de l’alendronate chez des patientes souffrant d’ostéoporose postménopausique dans le cadre d’une étude pragmatique. Le critère principal de jugement en terme d’efficacité était représenté par l’évolution de la densité minérale osseuse moyennée sur une période de un an. L’influence du traitement hormonal substitutif a également été prise en compte.
Patientes et méthodes.
Dans le cadre d’une consultation orientée vers la pathologie osseuse métabolique toutes les patientes souffrant d’ostéoporose postménopausique recevant ou ayant reçu de l’étidronate ou de l’alendronate avec un suivi d’au moins 18 mois et examinées durant la période allant du 1
er janvier 1999 au 31 décembre 1999 ont été évaluées. L’ostéoporose était définie par la présence d’au moins une fracture survenue en l’absence de traumatisme majeur ou d’une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) au rachis lombaire ou au col telle qu’elle a été définie par l’Organisation mondiale de la santé. Les patientes recevant un traitement hormonal substitutif (THS) n’étaient pas exclues si celui-ci était prescrit depuis plus d’un an. L’étidronate (ETD) était administré de façon cyclique (14 jours de traitement, 400 mg/j, et 76 jours d’arrêt) et l’alendronate (ALN) en continu à raison de 10 mg/j.
Résultats.
Quatre-vingt dix-neuf patientes satisfaisant aux critères d’inclusion préalablement mentionnés ont été sélectionnées. Cinquante-trois ont reçu l’étidronate (dont 23 en association avec le THS) et 46 l’alendronate (dont 18 en association avec le THS). Un contrôle densitométrique a été réalisé chez 88 patientes (dans 11 cas le traitement a du être interrompu moins d’un an après son initiation du fait d’évènements indésirables). La DMO lombaire (moyenne ± erreur standard) a augmenté de façon significative tant dans le groupe ETD (+ 2,1 % ± 0,7 par an) que dans le groupe ALN (5,3 % ± 0,9 par an). L’augmentation était plus franche chez les femmes sous ALN que chez celles sous ETD (p |
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ISSN: | 1169-8330 |
DOI: | 10.1016/S1169-8330(01)00197-1 |