Loading…

O16 Effet protecteur de l’adiponectine contre le diabète expérimental chez la souris transgénique

Objectif L’adiponectine (ApN) est une adipokine dont les taux sont abaissés dans le diabète de type 2 (DT2) et les états insulino-résistants. Afin d’étudier ses effets précoces et chroniques, nous avons créé récemment un modèle de souris transgéniques (Tg) surexprimant l’ApN et montré leur protectio...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Diabetes & metabolism 2008, Vol.34, p.H13-H14
Main Authors: Ait El Mkadem, S, Attaoua, R, Poucheret, P, Brichard, S.M, Grigorescu, F
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Objectif L’adiponectine (ApN) est une adipokine dont les taux sont abaissés dans le diabète de type 2 (DT2) et les états insulino-résistants. Afin d’étudier ses effets précoces et chroniques, nous avons créé récemment un modèle de souris transgéniques (Tg) surexprimant l’ApN et montré leur protection contre l’obésité et la résistance à l’insuline induites par un régime hypercalorique. L’objectif de cette étude est d’explorer chez ces souris l’effet protecteur potentiel de l’ApN contre l’induction du diabète expérimental par la streptozotocine (STZ). Matériels et méthodes Afin d’induire une déficience partielle en insuline et reproduire un modèle de DT2, de faibles doses de STZ ont été utilisées combinées ou non à un régime riche en graisses (HFD). A l’âge de de 5-6 mois, les souris Tg et sauvages (WT) (C57/Bl6J, n = 5/lot), ont reçu soit une injection ip de 125 mg/kg de STZ sous régime standard (A04, SAFE), soit une injection ip de 100 mg/kg de STZ sous régime HFD (6 semaines). A plusieurs reprises, le poids a été mesuré et la glycémie dosée à partir du sang total (MediSense Optimum Xceed, Abbott). Résultats Le traitement à la STZ (125 mg/kg) induit dès j3 une augmentation significative de la glycémie chez les souris WT par rapport aux souris Tg (183 ± 12,9 vs 143,8 ± 10,5 mg/dl à l’état nourri, respectivement, p < 0,05). À j 6, après 12 h de jeûne, toutes les souris WT traitées à la STZ montrent un état d’hyperglycémie (169,6 ± 9,9 vs 97 ± 10,8), alors que chez les souris Tg, les valeurs de glycémie restent basses (108 ± 14,9 vs 97 ± 7,1 mg/dl), indiquant une susceptibilité réduite (− 1,5x) à l’induction du diabète (p < 0,009). Pour les lots HFD, bien que la dose de 100 mg/kg de STZ n’induit pas de diabète après 6 jours de traitement, on note chez les WT une augmentation de 36 % de la glycémie après traitement (p < 0,02), alors que chez les Tg, aucune différence n’est observée. Conclusion Ces résultats montrent que les souris surexprimant l’ApN sont résistantes à l’hyperglycémie induite par la STZ et représentent ainsi un excellent modèle d’étude de l’effet protecteur de la cellule β-pancréatique. L’étude en perspective au niveau moléculaire et l’exploration de la voie de signalisation de l’insuline au niveau des tissus périphériques permettraient une meilleure compréhension du rôle protecteur de l’ApN ainsi que d’éventuelles applications thérapeutiques.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(08)72826-X