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O97 Association des isoformes de poids moléculaire moyen et bas et des polymorphismes de l’adiponectine avec la survenue d’une néphropathie chez les diabétiques de type 2

Introduction Les taux d’adiponectine sont bas dans le diabète de type 2 et la maladie coronarienne mais élevés dans la maladie rénale. L’adiponectine circule sous 3 isoformes de poids moléculaire haut (HMW), moyen (MMW) et bas (LMW). Notre but est d’étudier la relation de l’adiponectine (totale et i...

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Published in:Diabetes & metabolism 2008, Vol.34, p.H41-H41
Main Authors: Aubert, R, Jaziri, R, Maimaitiming, S, Bellili, N, Karam, Y, Travert, F, Hadjadj, S, Roussel, R, Marre, M, Fumeron, F
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Introduction Les taux d’adiponectine sont bas dans le diabète de type 2 et la maladie coronarienne mais élevés dans la maladie rénale. L’adiponectine circule sous 3 isoformes de poids moléculaire haut (HMW), moyen (MMW) et bas (LMW). Notre but est d’étudier la relation de l’adiponectine (totale et isoformes) et des polymorphismes (SNP) de son gène avec l’incidence d’infarctus du myocarde et/ou d’événements rénaux chez les diabétiques de type 2. Patients et méthodes Les génotypes pour 3 SNP (−11391G>A, +45T>G, +276G>T) ont pu être déterminés chez 3 086 diabétiques, micro- ou macroalbuminuriques (DIABHYCAR). L’adiponectine totale et ses isoformes ont été mesurées à l’entrée dans l’étude par ELISA chez les patients ayant subi un infarctus (n = 95) ou un événement rénal (n = 75) au cours du suivi et leurs témoins appariés pour le sexe, l’âge, l’IMC et le génotype. Résultats Les formes MMW et LMW sont plus élevées chez les patients avec événement rénal que chez leurs témoins : respectivement 1,66 vs 1,37 μg/ml, p = 0,02 et 2,20 vs 1,94 μg/ml, p = 0,05. Chez les sujets avec infarctus, on observe une tendance à une adiponectine HMW basale basse (2,16 vs 2,62 μg/mL, p = 0,07). Les porteurs de -11391A ont des concentrations plus élevées d’adiponectine totale (7,42 vs 5,72 μg/ml, p < 0,001), HMW (3,55 vs 2,33 μg/mL, p < 0,001) et MMW (1,69 vs 1,36 μg/ml, p = 0,03) que les homozygotes GG. Chez les homozygotes +45GG, toutes les concentrations sont plus élevées que chez les porteurs de +45T (totale : 8,89 vs 5,90 μg/ml, p = 0,01 ; HMW : 3,10 vs 2,48 μg/ml, p = 0,008 ; MMW : 2,05 vs 1,40 μg/ml, p = 0,01 ; LMW : 2,52 vs 1,95 μg/ml, p = 0,02). Discussion Chez les diabétiques de type 2 micro- ou macroalbuminuriques, une élévation des isoformes de poids moléculaire moyen et bas précède la survenue d’un événement rénal. De plus, les génotypes associés à des concentrations basales élevées sont également prédictifs de l’événement rénal. Conclusion Ces résultats sont en faveur d’un rôle causal d’une élévation d’adiponectine dans la néphropathie diabétique.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(08)72907-0