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O78 Effets contrastés de l’olanzapine et de la rispéridone sur les taux plasmatiques d’adiponectine chez les patients schizophrènes nouvellement traités

Introduction L’effet des antipsychotiques de seconde génération sur les concentrations plasmatiques d’adiponectine est mal connu. Cette étude ouverte prospective monocentrique compare les effets de l’olanzapine (OLA) et de la rispéridone (RIS) sur les taux d’adiponectine et divers paramètres métabol...

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Published in:Diabetes & metabolism 2010, Vol.36, p.A21-A21
Main Authors: Scheen, A, Hanssens, L, Wampers, M, Van Winkel, R, Collette, J, Reginster, J.Y, de Hert, M.A
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction L’effet des antipsychotiques de seconde génération sur les concentrations plasmatiques d’adiponectine est mal connu. Cette étude ouverte prospective monocentrique compare les effets de l’olanzapine (OLA) et de la rispéridone (RIS) sur les taux d’adiponectine et divers paramètres métaboliques. Patients et Méthodes 113 patients schizophrènes (65% hommes, 32,3 années), naïfs de tout traitement par antipsychotiques, ont reçu soit de la RIS (n = 54 ; dose moyenne 4,35 mg/jour), soit de l’OLA (n = 59 ; dose moyenne 17,6 mg/ jour) et été suivis 12 semaines avec mesure du poids, des paramètres métaboliques à jeun (glucose, insuline, lipides) et des concentrations plasmatiques d’adiponectine. Résultats L’indice de masse corporelle (IMC : 23,7 vs 23,2 kg/m2 ), la prévalence du syndrome métabolique (SM selon le NCEP-ATPIII : 7,4 vs 8,0%), la glycémie à jeun (86,8 vs 86,9 mg/dl), l’insulinémie (11,4 vs 12,0 mIU/ml) et les taux d’adiponectine (10 154 vs 11 280 ng/ml) sont comparables à l’inclusion dans les groupes RIS et OLA, respectivement. La prise de poids est plus importante sous OLA que sous RIS (après 12 semaines : +7 kg vs +3,1 kg, p < 0,05). Des différences modérées, quoique non significatives, ont été observées dans la progression du SM (de 7,4% à 20,4% sous RIS vs de 8,5% à 33,9% sous OLA), l’augmentation de la glycémie (de 86,8 à 88,0 mg/dl sous RIS vs de 86,9 à 89,2 mg/dl sous OLA) et les variations de l’insulinémie (de 11,4 à 10,8 mIU/ml sous RIS vs de 12,0 à 14,0 mIU/ml sous OLA). Une interaction « traitement X temps » (p = 0,0002) est observée en ce qui concerne les taux d’adiponectine, avec une augmentation dans le groupe RIS (de 10 154 à 11 124 ng/ml) contrastant avec une diminution dans le groupe OLA (de 11 280 à 8 988 ng/ml). Cet effet est indépendant des modifications de l’IMC et de la présence/absence d’un SM. Discussion L’évolution différente des taux d’adiponectine suggère des effets spécifiques des deux antipsychotiques sur le tissu adipeux, ce qui pourrait contribuer au risque métabolique plus marqué en clinique de OLA par comparaison à RIS. Conclusion Lors de l’initiation d’un traitement par antipsychotiques de seconde génération chez des patients schizophrènes, l’olanzapine, contrairement à la rispéridone, diminue les taux d’adiponectine et ce, indépendamment des variations de l’IMC.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(10)70082-3