Loading…
P178 - Le profil lipidique chez la diabétique ménopausée
Introduction La maladie vasculaire dont l’athérosclérose est la première cause de morbi-mortalité chez la femme après l’âge de 50 ans. Le diabète, la ménopause et la dyslipidémie en sont les principaux facteurs de risque. Le but de ce travail est d’étudier le profil lipidique chez les diabétiques mé...
Saved in:
Published in: | Diabetes & metabolism 2011, Vol.37 (1), p.A76-A76 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Subjects: | |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Introduction La maladie vasculaire dont l’athérosclérose est la première cause de morbi-mortalité chez la femme après l’âge de 50 ans. Le diabète, la ménopause et la dyslipidémie en sont les principaux facteurs de risque. Le but de ce travail est d’étudier le profil lipidique chez les diabétiques ménopausées. Patients et méthodes Étude transversale descriptive portant sur 64 diabétiques ménopausées, âgées de plus de 50 ans, hospitalisées au service de diabétologie du CHU de Rabat durant l’année 2009–2010. Les patientes sous traitement hypolipimiant sont exclues. Résultats L’âge moyen est de 60,84 ± 6,5 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète : 10,6 ± 3,7 ans. L’ancienneté de la ménopause est de 9,6 ± 3,7. Le diabète type 2 représente 91,8 % des cas. Le BMI moyen est de 29,1 ± 4,6 kg/m2 . L’HbA1c moyenne est de 8,8 ± 0,9 %. La dyslipidémie est notée dans 44 % des cas, répartie en : • Hypercholestérolémie isolée : 48,5 % avec un taux moyen de Cholestérol total de 2,37 ± 0,4 g/l, et de LDL de 1,51 g/l. • HypoHDLémie : 19 % des cas avec un taux moyen de HDL de 0,39 g/l. • Hypertriglycéridémie isolée : 39 % avec un taux moyen de triglycéride de 2,69 ± 1,05 g/l • Dyslipidémie mixte : 12,5 % Les autres FRCV associés sont l’HTA dans 57 % des cas, la sédentarité dans 85,93 % et le tabagisme chronique chez une patiente. La cardiopathie ischémique est notée dans 31,98 % des cas, l’artériopathie des membres inférieurs dans 12,64 % et l’accident vasculaire cérébral dans 6,68 % des cas. Conclusion Les résultats de notre travail concorde avec ceux de plusieurs études qui confirment une détérioration du profil lipidique chez la femme ménopausée. La carence en oestrogénes, liée à la ménopause, pourrait être une explication physiopathologique de ces résultats même si l’effet du traitement hormonal substitutif sur le profil lipidique reste controversé. |
---|---|
ISSN: | 1262-3636 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(11)70804-7 |