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O17 La rapamycine régule le métabolisme en augmentant l’inflammation du tissu adipeux blanc

Introduction L’obésité est associée à un état inflammatoire chronique de « bas grade » dans lequel le tissu adipeux blanc joue un rôle clé. En effet, les cellules immunes recrutées dans le tissu - principalement les macrophages - entretiennent le foyer inflammatoire, augmentant le risque de patholog...

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Published in:Diabetes & metabolism 2012-03, Vol.38, p.A4-A5
Main Authors: Makki, K, Taront, S, Neve, B, Poulain-Godefroy, O, Bouchaert, E, Dombrowicz, D, Froguel, P, Wolowczuk, I
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction L’obésité est associée à un état inflammatoire chronique de « bas grade » dans lequel le tissu adipeux blanc joue un rôle clé. En effet, les cellules immunes recrutées dans le tissu - principalement les macrophages - entretiennent le foyer inflammatoire, augmentant le risque de pathologies liées au surpoids, telle que l’insulinorésistance. La voie du mammalian target of rapamycin (mTOR) est sur-activée lors de l’obésité et est impliquée dans le développement de la résistance à l’insuline et du diabète de type 2. La rapamycine, drogue immunomodulatrice inhibant sélectivement la voie mTOR, représente donc une nouvelle piste thérapeutique dans le traitement des maladies métaboliques. Notre objectif est de définir si les effets métaboliques de la rapamycine sont associés à des altérations immunes et/ou inflammatoires. Matériels et méthodes Des souris mâles C57BL6/J sous régime standard ou hyperlipidique ont reçus des injections hebdomadaires de rapamycine (2 mg/kg, i.p.) ou d’excipient. L’évolution du poids corporel, de la prise alimentaire ainsi que la tolérance au glucose in vivo ont été déterminées. Les hormones et cytokines sériques ont été dosées par ELISA et Multiplex Arrays. La taille des adipocytes, le recrutement cellulaire et l’état inflammatoire du tissu adipeux ont été analysés par histologie, puces à ADN et PCR quantitative. Les cellules immunes du sang et de la rate ont été caractérisées par cytométrie en flux. Résultats La rapamycine limite le gain de poids corporel tout en, paradoxalement, aggravant l’intolérance au glucose. Le recrutement cellulaire massif dans le tissu adipeux blanc (principalement les macrophages), ainsi que la production accrue de cytokines inflammatoires (notamment IL-6 et MCP-1) chez les souris traitées par la rapamycine pourraient expliquer l’effet de la drogue sur l’homéostasie glucidique. Conclusion Cette étude montre que la rapamycine régule le métabolisme énergétique par un relai immun, impliquant notamment les macrophages du tissu adipeux blanc
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(12)70995-3