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P2115 Rôle différentiel du NO dans le contrôle de la sécrétion d’insuline au niveau des îlots pancréatiques humains

Introduction Nous avons précédemment démontré que la NO synthase neuronale (nNOS) est impliquée dans le contrôle de la sécrétion d’insuline chez le rat. Chez l’homme, nous avons retrouvé l’expression de la nNOS dans les cellules β pancréatiques. Notre objectif est donc rechercher si la nNOS...

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Published in:Diabetes & metabolism 2013-03, Vol.39, p.A95-A95
Main Authors: Castex, F, Chalançon, A, Leroy, J, Mezghenna, K, Wojtusciszyn, A, Broca, C, Gross, R, Lajoix, A.-D
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction Nous avons précédemment démontré que la NO synthase neuronale (nNOS) est impliquée dans le contrôle de la sécrétion d’insuline chez le rat. Chez l’homme, nous avons retrouvé l’expression de la nNOS dans les cellules &beta; pancréatiques. Notre objectif est donc rechercher si la nNOS, comme chez le rat, est capable de moduler la sécrétion d’insuline dans les îlots pancréatiques humains. Matériels et méthodes La sécrétion insuline a été évaluée sur 10 îlots pendant 90 minutes, en présence de de glucose et de différents modulateurs pharmacologiques. Résultats L’inhibition de la nNOS par 10 mm de L-NAME amplifie la sécrétion d’insuline induite par 8,3 et 16,7 mm de glucose (+ 35 % et + 33 % respectivement, P < 0,001). En présence de 100 μm de 7-nitroindazole, un inhibiteur plus sélectif de la nNOS, la sécrétion d’insuline est stimulée de 20 % sous 8,3 mm (P < 0,01) et de 21 % sous 16,7 mm de glucose (P < 0,001). Un traitement substitutif par un donneur de NO, le nitroprussiate de sodium (SNP, 300 μm), est incapable de normaliser l’effet amplificateur du L-NAME, mais au contraire stimule fortement la sécrétion induite par le glucose + L-NAME (+ 76 % sous 8,3 mm et + 70 % sous 16,7 mm glucose versus L-NAME seul, P < 0,001), comme celle induite par le glucose seul (+ 98 % sous 8,3 mm et +108 % sous 16,7 mm, P < 0,001). À l’inverse, nous avons pu démontrer que l’acide urique (300 μm), un piégeur de peroxynitrites, est capable de normaliser l’effet stimulant du SNP, avec ou sans L-NAME, en présence de 8,3 mm et partiellement en présence de 16,7 mm de glucose. Conclusion Dans les îlots pancréatiques humains, de faibles niveaux de NO modulent négativement la sécrétion d’insuline (S-nitrosylation de protéines du métabolisme), tandis qu’à plus fortes concentrations, le NO amplifie la sécrétion d’insuline, probablement via la nitration de protéines de l’exocytose.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(13)72025-1