Loading…

CA-189: Influence de l'activité vago-sympathique sur la fréquence cardiaque et la réponse insulinique à la charge orale en glucose chez les obèses métaboliquement sains

Introduction Nous avons montré que l'activité parasympathique cardiaque est souvent altérée chez les patients obèses non diabétiques et de la même façon chez les obèses métaboliquement sains. Cette étude avait pour but d'examiner l'influence de l'activité vago-sympathique sur la...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Diabetes & metabolism 2016-03, Vol.42, p.A87-A87
Main Authors: Bathaei, S, Cussac-Pillegand, C, Chiheb, S, Dutheil, R, Fysekidis, M, Cosson, E, Valensi, P
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Introduction Nous avons montré que l'activité parasympathique cardiaque est souvent altérée chez les patients obèses non diabétiques et de la même façon chez les obèses métaboliquement sains. Cette étude avait pour but d'examiner l'influence de l'activité vago-sympathique sur la fréquence cardiaque (FC) et la réponse insulinique à l'hyperglycémie provoquée orale (HGPO) chez les patients obèses métaboliquement sains. Patients et Méthodes Nous avons inclus 24 patients, âgés de 34 ± 13 ans, IMC 42,2 ± 6,9 kg/m2 , n'ayant aucun ou un seul critère du syndrome métabolique en plus d'un large tour de taille. L'activité parasympathique cardiaque (HF-FC) a été évaluée par analyse spectrale des variations de fréquence cardiaque en respiration contrôlée (Finapress®). Une HGPO (75 g de glucose) a été réalisée. Des index d'insulinosécrétion, l'index insulinogénique (IGI = Δinsulinémie (T0-T30)/Δglycémie (T0-T30)) et l'index de disposition orale (DIO = IGI/insuliné-mie) ont été calculés. Les taux sériques d'adrénaline et de noradrénaline ont été mesurés. Résultats Les patients ont été séparés en deux groupes selon leur activité para-sympathique à jeun. Les patients ayant une forte activité parasympathique à jeun (HF-FC supérieure à la médiane) maintenaient une plus forte activité parasympathique durant l'HGPO ( p < 0,001). La réponse de l'adrénaline et de la noradrénaline ne différait pas entre les deux groupes. FC augmentait durant l'HGPO dans les deux groupes ( p = 0,002), mais était plus faible à jeun et durant l'HGPO de 10 battements/minute en moyenne chez les patients ayant une forte activité parasympathique ( p = 0,03). Les patients avec forte activité parasympathique avaient un DIO plus élevé ( p = 0,035). Conclusions Parmi les patients obèses métaboliquement sains, ceux dont l'activité parasympathique est plus forte à jeun conservent cette activité plus élevée après l'ingestion de glucose. Ce profil rend compte d'une plus faible fréquence cardiaque à jeun et après HGPO et semble contribuer à une meilleure réponse insulinique.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(16)30321-4