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CA-191: L'impact de la précarité dans l'obésité dans la filière Surcharge Pondérale du service d'Endocrinologie, Diabétologie, Maladies Métaboliques et Nutrition au CHU de Bordeaux
Introduction Si le lien entre l'obésité et la précarité a été à de nombreuses reprises observé, le retentissement de la précarité sur la prise en charge de l'obésité reste mal établi. Patients et Méthodes 140 patients obèses ont été inclus dont 87 ont été suivis. Le score EPICES (Évaluatio...
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Published in: | Diabetes & metabolism 2016-03, Vol.42, p.A87-A87 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Introduction Si le lien entre l'obésité et la précarité a été à de nombreuses reprises observé, le retentissement de la précarité sur la prise en charge de l'obésité reste mal établi. Patients et Méthodes 140 patients obèses ont été inclus dont 87 ont été suivis. Le score EPICES (Évaluation de la Précarité et des Inégalités de santé pour les Centres d'Examens de Santé) a été utilisé pour définir la précarité à partir de la valeur seuil de 30. Nous avons recueilli des données anthropométriques, l'existence de complications métaboliques, le score d'activité physique et l'évolution après le suivi. Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type. Résultats Les patients obèses précaires avaient un IMC plus élevé (43,8 ± 8,4 kg/m2 vs 40,9 ± 5,5 kg/m2 ; p = 0,02) et présentaient une obésité plus sévère (IMC maximal : 46,1 ± 8,6 kg/m2 vs 42,3 ± 5,2 kg/m2 ; p = 0,002) que ceux non précaires mais ils n'étaient pas plus compliqués. Le score EPICES est corrélé positivement à l'IMC (r = 0,2056 ; p = 0,01) et l'IMC maximum (r = 0,2592 ; p = 0,002). Il n'était pas différent selon la durée du suivi. Le pourcentage de perte de poids à l'issue du suivi était de 4,74 ± 4,92 % chez les patients précaires et de 4,66 ± 6,40 % chez les non précaires ( p = 0,95). Le score d'activité physique avait tendance à être plus faible chez les patients précaires (6 ± 3 vs 8 ± 3 ; p = 0,08). Conclusions Les patients obèses précaires sont plus obèses mais ne sont pas plus compliqués et adhèrent tout aussi bien au suivi avec une perte de poids identique que ceux non précaires. La précarité ne doit pas être un frein à la prise en charge et nécessite d'être dépistée chez ces patients dont l'obésité est plus importante et potentiellement plus compliquée afin que leur prise en charge soit adaptée à leur environnement en termes de pratique d'activité physique. |
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ISSN: | 1262-3636 1878-1780 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(16)30323-8 |