Loading…
Une étude exploratoire sur le vécu psychologique des femmes lors de la surveillance des anomalies mammographiques probablement bénignes : à propos de 50 cas
L’objectif est d’évaluer le vécu de la surveillance mammographique serrée des anomalies « probablement bénignes » et d’apprécier le niveau de stress perçu par les femmes lors de la première mammographie de surveillance. Cette étude exploratoire multicentrique est effectuée du 1 er mars au 10 juin 20...
Saved in:
Published in: | Gynécologie, obstétrique & fertilité obstétrique & fertilité, 2003-07, Vol.31 (7), p.629-638 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Subjects: | |
Citations: | Items that this one cites Items that cite this one |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | L’objectif est d’évaluer le vécu de la surveillance mammographique serrée des anomalies « probablement bénignes » et d’apprécier le niveau de stress perçu par les femmes lors de la première mammographie de surveillance. Cette étude exploratoire multicentrique est effectuée du 1
er mars au 10 juin 2002. Cinquante femmes âgées de 35 à 75 ans ont répondu à un questionnaire (40 items). Il est proposé à la suite de la première mammographie de contrôle. L’accueil dans le centre de radiologie est vécu comme satisfaisant (50 cas). La compression mammaire est jugée douloureuse (23 cas). Le délai entre la mammographie (découverte de l’anomalie) et la surveillance paraît long (7 cas). L’attente les inquiète (19 cas). La qualité de vie est altérée (19 cas). Le retentissement sur la vie socioprofessionnelle (4 cas) est rare. Elles parlent de la consultation à leurs proches dans 39 cas. Nonobstant, le fait d’en parler ne les satisfait pas (33 cas). L’information médicale est appréciée (47 cas) mais ne les satisfait pas (36 cas). L’échelle de stress présente une médiane à 4–5. Il y a deux pics, un à 2 (11 femmes), l’autre à 5 (8 femmes). Toutefois, les femmes « peu stressées » pourraient utiliser une stratégie d’évitement, les femmes « très stressées » une stratégie d’impuissance–désespoir. Les patientes rapportent un bon soutien informatif médical ainsi qu’une compréhension satisfaisante de la procédure de surveillance. Elles sont rassurées par la prise en charge médicale mais ont un niveau de stress perçu élevé, peut-être lié à l’incertitude du diagnostic.
The objective was to investigate women’s perceptions and the perceived stress experience when undergoing surveillance mammography for benign lesions (ACR3, BI-RADS). A semi-prospective study was carried out on women with diagnosed “probably benign” breast abnormalities. It was a multicentric study from 1st March to 10th June 2002. The survey was performed at the first follow-up mammography and included questions about perceptions and perceived stress related to the follow-up experience. The response is analysed with chi-square test. Fifty women (35–75 years) answered the questionnaire. All women were satisfied with reception. The mammographies were painful (23 cases). Subsequent time seemed to be too long (seven cases) and they were anxious in 19 cases. Quality of life was spoiled (disturbed) (20 cases). Professional and social perturbations were not frequent (four cases). Speaking to a relative is frequent (39 cases |
---|---|
ISSN: | 1297-9589 1769-6682 |
DOI: | 10.1016/S1297-9589(03)00175-9 |