Loading…

Infections neuroméningées chez le diabétique : à propos de 8 cas

Objectif Déterminer les caractéristiques cliniques, paracliniques et évolutives des méningites et méningo-encéphalites chez les diabétiques. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 8 malades diabétiques hospitalisés pour infection neuroméningée, au service d’endocrinologie du CHU de Mah...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Annales d'endocrinologie 2014-10, Vol.75 (5), p.391-391
Main Authors: Sghaier, N, Larbi Ammari, F, Haj Kacem, H, Younes, S, Alaya, W, Zantour, B, Sfar, M.H
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Objectif Déterminer les caractéristiques cliniques, paracliniques et évolutives des méningites et méningo-encéphalites chez les diabétiques. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 8 malades diabétiques hospitalisés pour infection neuroméningée, au service d’endocrinologie du CHU de Mahdia (Tunisie) durant une période de 8 ans. Résultats Il s’agissait de 6 hommes et 2 femmes âgés en moyenne de 61 ans hospitalisés pour une méningite ( n = 4) et une méningo-encéphalite ( n = 4). Tous les patients étaient diabétiques de type II. Le diabète était décompensé sous le mode cétosique ( n = 2) et hyperglycémique ( n = 1). Le liquide céphalorachidien était clair ( n = 5), avec une pléiocytose moyenne de 227 (25–600 éléments blancs/mm3 ) à prédominance lymphocytaire ( n = 6), une hyperalbuminorachie moyenne de 1,8 g/l (0,89–3,39 g/l) et une hypoglucorachie ( n = 3). La CRP était élevée dans tous les cas. L’imagerie cérébrale avait objectivé une hydrocéphalie ( n = 1) et des lacunes ischémiques anciennes ( n = 1). La sérologie West Nile Virus était positive dans le sang ( n = 3). Une antibiothérapie (céfotaxime) était instaurée chez six patients pour une durée moyenne de 10 jours. Deux patients avaient reçu de l’aciclovir pendant 15 jours. La durée moyenne d’hospitalisation était de 20 jours. L’évolution était favorable dans 6 cas et marquée par la persistance d’une épilepsie sequellaire dans un cas. Discussion Les infections neuroméningées survenant chez le diabétique sont plus sévères que celles du non diabétique du fait de la fragilité du terrain, du risque de décompensation métabolique et de séquelles neurologiques.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2014.07.405