Loading…
Syndrome de Perrault, à propos d’un cas
Introduction Le syndrome de Perrault est une maladie dégénérative autosomique récessive rare, définie par l’association d’une dysgénésie ovarienne 46XX et d’une surdité neurosensorielle. D’autres manifestations peuvent enrichir le tableau clinique, en particulier une dégénérescence cérébelleuse et/o...
Saved in:
Published in: | Annales d'endocrinologie 2014-10, Vol.75 (5), p.419-419 |
---|---|
Main Authors: | , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Subjects: | |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Introduction Le syndrome de Perrault est une maladie dégénérative autosomique récessive rare, définie par l’association d’une dysgénésie ovarienne 46XX et d’une surdité neurosensorielle. D’autres manifestations peuvent enrichir le tableau clinique, en particulier une dégénérescence cérébelleuse et/ou neuronale sensitivo-motrice périphérique. Observation Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 14 ans issue d’un mariage consanguin de 2e degré, aux ATCD de surdité bilatérale de perception, qui consulte pour aménorrhée primaire avec impubérisme, l’examen clinique ne retrouve pas de syndrome dysmorphique particulier, pas de retard statural, Limitation de la latéralité du regard en abduction, hyper laxité ligamentaire des doigts. L’exploration biologique a révélé un hypogonadisme hyper gonadotrope, ainsi qu’un caryotype normale 46 XX, éliminant ainsi un syndrome de Turner, l’échographie abdominopelvienne a objectivé une atrophie ovarienne avec un utérus tubulé impubert. Discussion Le diagnostic de syndrome de Perrault a été retenu devant un hypogonadisme hyper gonadotrope, une atrophie ovarienne à l’imagerie, un caryotype normale avec une surdité neurosensorielle congénitale bilatérale, cependant le spectre de la maladie est large, l’exploration neurologique doit être systématique à la recherche d’une dégénérescence neuronale et/ou cérébelleuse, pour cela un EMG ainsi qu’ une IRM cérébrale sont prévus pour notre patiente. À défaut d’une thérapie génique, le traitement hormonal substitutif représente, aujourd’hui, le seul espoir, la patiente a reçu un traitement oestrogénique puis oestro-progestatif avec une bonne évolution clinique. |
---|---|
ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2014.07.500 |