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Gynécomastie révélant un microprolactinome : à propos de deux cas

Introduction L’hyperprolactinémie a un retentissement sur l’axe gonadotrope ; chez la femme, la symptomatologie fonctionnelle est plus précoce, et est diagnostiquée devant un microadénome, alors qu’elle est plus tardive chez l’homme, souvent révélée au stade de macroadénome. Nous rapportons deux cas...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2014-10, Vol.75 (5), p.428-429
Main Authors: Rifai, K, Benkacem, M, Eljadi, H, Elmoussaoui, S, Belmejdoub, G
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Introduction L’hyperprolactinémie a un retentissement sur l’axe gonadotrope ; chez la femme, la symptomatologie fonctionnelle est plus précoce, et est diagnostiquée devant un microadénome, alors qu’elle est plus tardive chez l’homme, souvent révélée au stade de macroadénome. Nous rapportons deux cas de microprolactinome révélés par une gynécomastie. Observation No  1 Patient de 52 ans, qui consulte pour mastodynie gauche. L’examen retrouve une gynécomastie unilatérale gauche sans galactorrhée. Le bilan biologique révèle une hyperprolactinémie à 5 fois la normale et une testostéronémie basse avec un taux de FSH et de LH normal. L’échographie mammaire montre une formation ovalaire hypoéchogène mesurant 22 × 14 mm en rétro-mamelonaire. L’imagerie par résonance magnétique hypothalamo-hypophysaire met en évidence un microadénome de 6 mm, le patient est mis sous agonistes dopaminergiques avec bonne évolution clinico-biologique. Observation No  2 Patient de 32 ans, hospitalisé pour exploration d’une gynécomastie unilatérale droite confirmée à l’échographie mammaire. Sur le plan biologique : la prolactine est augmentée à 6 fois la normale avec un taux effondré de testostérone. L’IRM hypothalamo-hypophysaire retrouve un microadénome de 5 mm, le patient est mis sous cabergoline avec bonne évolution clinico-biologique. Discussion/conclusion La présentation clinique dépend de l’âge et du sexe du patient, de la durée d’évolution de la tumeur et de sa taille. L’hypogonadisme est la caractéristique quasi-universelle de l’hyperprolactinémie. Chez l’homme, l’hypogonadisme induit une baisse de la libido, une impuissance et/ou une infertilité ce qui retarde souvent une consultation spécialisée. La présence d’une gynécomastie est rare et la galactorrhée l’est également.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2014.07.531