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Étude de la prévalence et des causes des hyperprolactinémies (HPRL) chez 450 patientes avec un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Contexte Le SOPK et l’HPRL sont deux causes fréquentes d’anovulation. La prévalence de l’HPRL chez les femmes SOPK est inconnue. Objectif Évaluer sur un effectif suffisant, en excluant les macroprolactinémies, la prévalence et les causes de l’HPRL chez les SOPK. Patientes et méthodes Nous avons mesu...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2015-09, Vol.76 (4), p.332-332
Main Authors: Delcour, C., Dr, Brailly-Tabart, S., Dr, Salenave, S., Dr, Binart, N, Chanson, P., Pr, Young, J., Pr
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Contexte Le SOPK et l’HPRL sont deux causes fréquentes d’anovulation. La prévalence de l’HPRL chez les femmes SOPK est inconnue. Objectif Évaluer sur un effectif suffisant, en excluant les macroprolactinémies, la prévalence et les causes de l’HPRL chez les SOPK. Patientes et méthodes Nous avons mesuré la PRL sérique chez 450 patientes SOPK (16–40 ans) comparativement à 55 femmes normales appariées par l’âge. Toutes ont eu un dosage de prolactine par méthode immunofluorométrique (TRACE, phase homogène ; Kryptor). Lorsque la PRL était élevée, elle a été recontrôlée puis réévaluée après traitement par le polyéthylèneglycol (PEG) pour écarter une macroprolactine. Résultats Chez les femmes normales, la PRL était comprise entre 10 et 24 ng/mL. L’HPRL a donc été définie comme une PRL > à 24 ng/mL. Sur cette base, 417 (93 %) femmes SOPK avaient une PRL normale. Seules 33/450 (7 %) présentaient initialement une HPRL (25–237 ng/mL). Chez 11, le contrôle de PRL était normal et 6 patientes avaient une macroPRL. Sur les 16 femmes restantes avec HPRL persistante et sans macroPRL, 3 prenaient un traitement neuroleptique ou antidépresseur. Sur les 13 restantes, 12 avaient un adénome hypophysaire, et une femme avait une hydrocéphalie. Conclusion L’HPRL est très rare (3,5 %) chez les SOPK après exclusion d’une macroprolactine. Lorsque la PRL est élevée nous avons toujours trouvé une cause indépendante du SOPK. La classique « hyperprolactinémie d’entraînement » des SOPK semble donc exceptionnelle, si elle existe. Une hyperPRL confirmée chez une SOPK doit (1) faire éliminer une macroPRL et (2) faire mener une enquête étiologique exhaustive.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2015.07.114