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L’hypertension artérielle endocrinienne en milieu de médecine interne
Introduction L’hypertension artérielle (HTA) d’origine endocrine représente plus de la moitié des causes secondaires d’HTA. Elle constitue une cause curable d’HTA nécessitant un dépistage orienté. Patients et méthodes Étude rétrospective, descriptive, menée dans un service de médecine interne et inc...
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Published in: | Annales d'endocrinologie 2015-09, Vol.76 (4), p.469-469 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Introduction L’hypertension artérielle (HTA) d’origine endocrine représente plus de la moitié des causes secondaires d’HTA. Elle constitue une cause curable d’HTA nécessitant un dépistage orienté. Patients et méthodes Étude rétrospective, descriptive, menée dans un service de médecine interne et incluant tout patient présentant une HTA endocrinienne. Les caractéristiques épidémiologiques, étiologiques et évolutives des patients inclus étaient recueillies. Résultats Dix-huit patients d’âge moyen de 48,83 ans [24–86] étaient inclus. Il s’agissait de 6 hommes et 12 femmes (sex-ratio H/F = 0,5). L’ancienneté de l’HTA variait de 1 mois à 10 ans. Le bilan étiologique de l’HTA était indiqué devant des signes suggestifs d’HTA secondaire ( n = 16) et une HTA résistante ( n = 2). Les étiologies observées : phéochromocytome/paragangliome ( n = 7), adénome de Conn ( n = 7), hyperplasie bilatérale des surrénales ( n = 1), corticosurrénalome ( n = 1), syndrome de Cushing ( n = 1) et tumeur à rénine ( n = 1). Le traitement chirurgical était réalisé ( n = 7), en instance ( n = 1) et refusé ( n = 1). La tension artérielle s’était normalisée ( n = 8). Cinq patients étaient perdus de vue, 2 patients étaient adressés en endocrinologie et 2 patients étaient décédés (refus de chirurgie pour récidive de paragangliome et corticosurrénalome). Discussion L’HTA d’origine endocrine provient souvent de pathologies surrénaliennes potentiellement curables ; d’où l’importance de leur dépistage orienté. Ces pathologies nécessitent une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire. Contrairement aux données de la littérature, les étiologies de l’HTA étaient dominées dans notre série par le phéochromocytome et le syndrome de Conn. Ceci pourrait être expliqué par un biais de recrutement. |
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ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2015.07.564 |