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Diagnostic tardif d’impubérisme associé à une anomalie neurologique : quel est votre diagnostic ?

Introduction C’est la cause la plus fréquente de déficit gonadotrope congénital masculin est le syndrome de Kallman. Il est caractérisé par l’association d’un déficit gonadotrope congénital et d’une anosmie a été décrit depuis 1856. Observation Patient âgé de 18 ans a été adressé pour exploration d’...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2015-09, Vol.76 (4), p.502-502
Main Authors: Marmouch, H., Dr, Boubaker, F., Dr, Bettaieb, A., Dr, Slim, T., Dr, Jmal, M., Dr, Sayadi, H., Dr, Graja, S., Dr, Khochtali, I., Dr
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Introduction C’est la cause la plus fréquente de déficit gonadotrope congénital masculin est le syndrome de Kallman. Il est caractérisé par l’association d’un déficit gonadotrope congénital et d’une anosmie a été décrit depuis 1856. Observation Patient âgé de 18 ans a été adressé pour exploration d’un retard statural sévère à −3 DS avec impubérisme. Il n’y a pas de cas similaire dans la famille ni de problème de fertilité. Il avait été suivi depuis l’âge de 9 ans en neurologie pour des mouvements en miroir et opéré pour la première fois pour une cryptorchidie bilatérale vers la même période. À l’examen, il avait une anosmie, des stades A2 P2 G2 de Tanner avec un micropénis, un testicule droit non palpable et gauche au niveau inguinal. L’échographie les avait repérés au niveau inguinal avec une taille de 14 cm et de 11 cm hypoéchogènes pauci-vascularisés. L’hypophysiogramme avait montré un hypogonadisme hypogonadotrope profond isolé (testostérone à 0,15 ng/mL). Le bilan des malformations associées avait retrouvé des reins normaux mais une fraction d’éjection du ventricule gauche à la limite inférieure (50 à 60 %), un complément par IRM cardiaque ainsi que l’étude génétique sont en cours. L’IRM hypophysaire n’a pas montré d’anomalies. Une exploration de l’odorat est proposée. La recherche d’une éventuelle agénésie des bulbes olfactifs est demandée. Le patient était mis sous hormonothérapie substitutive. Discussion Notre observation illustre le retard de diagnostic de syndrome de Kallman probable et les conséquences de cette pathologie.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2015.07.675