Diabète révélant des métastases hépatiques d’une tumeur neuro-endocrine

• Published in: Annales d'endocrinologie 2015-09, Vol.76 (4), p.555-555
• Main Authors: Kefi, A., Dr, Aydi, Z., Dr, Daoud, F., Dr, Baili, L., Pr, Ben Dhaou, B., Pr, Boussema, F., Pr
• Format: Article
• Language: fre
• Subjects: Endocrinology & Metabolism; Internal Medicine
• ISSN: 0003-4266
• DOI: 10.1016/j.ando.2015.07.864

Introduction Les tumeurs neuro-endocrines (TNE) sont des tumeurs malignes rares dont les localisations préférentielles sont le poumon, l’intestin grêle, le rectum et le pancréas. Nous rapportons l’observation d’une patiente chez qui le diagnostic de métastases hépatiques d’une TNE était posé à l’occasion d’un diabète récent. Observation Patiente âgé de 58 ans était admise pour prise en charge d’une cétose diabétique inaugurale. Le scanner objectivait un foie augmenté de taille, bosselé, truffé de nodules hypodenses évoquant des localisations secondaires. Il n’y avait pas d’anomalies morphologiques pancréatique. Le bilan clinique, biologique et les endoscopies digestives étaient normaux. Une ponction biopsie d’un de ces nodules était réalisée sous contrôle échographique. L’étude immuno-histochimique permettait de retenir formellement le diagnostic de métastase hépatique de tumeur neuro-endocrine différenciée (grade 2). L’Octréoscan objectivait un aspect scintigraphique de localisations hépatiques secondaires d’une TNE, sans anomalies pouvant évoquer un primitif ou une autre localisation secondaire. Une TNE de petite taille du pancréas, était le diagnostic le plus probable. Selon les recommandations du Thésaurus national de cancérologie digestive 2014, un traitement par analogues à la somatostatine était démarré. Une surveillance régulière était préconisée. La patiente est à son premier mois de traitement actuellement. Conclusion Les TNE digestives sont rares, à haut risque métastatique, pouvant s’exprimer sous la forme de divers tableaux cliniques et dont la prise en charge thérapeutique s’avère complexe. La découverte de métastases hépatiques de TNE sans mise en évidence du primitif est rare, posant un véritable challenge diagnostique et thérapeutique.