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Évolution de la fonction gonadotrope et du T-score après thérapie cellulaire du diabète de type 1 sous sirolimus-tacrolimus
Le sirolimus, inhibiteur de mTOR utilisé en greffe d’îlots, peut avoir des effets délétères sur la fonction gonadotrope, conduisant à une certaine prudence dans les indications de greffe chez les sujets jeunes. Le but de ce travail était d’évaluer le profil gonadique d’hommes diabétiques de type 1 g...
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Published in: | Annales d'endocrinologie 2016-09, Vol.77 (4), p.269-269 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
Subjects: | |
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Summary: | Le sirolimus, inhibiteur de mTOR utilisé en greffe d’îlots, peut avoir des effets délétères sur la fonction gonadotrope, conduisant à une certaine prudence dans les indications de greffe chez les sujets jeunes. Le but de ce travail était d’évaluer le profil gonadique d’hommes diabétiques de type 1 greffés d’îlots sous sirolimus-tacrolimus entre 2003 et 2014. Patients et méthodes Dix-huit hommes (6 déjà greffés d’un rein) d’IMC < 28, ont bénéficié d’un profil hormonal, d’une échographie gonadique et d’une mesure du T-score en DEXA avant greffe (T0) puis annuellement pendant 5 ans (T5). Résultats À T0, 78 % des hommes (médiane (IQR) : âge 43 (37–53), durée de diabète 27 (18–30), durée de suivi post-greffe 5 (3–10) ans ; dysfonction érectile (28 %) étaient pères. Entre T0 et T5, testostéronémie (T0 vs.T5 : 5,5 [3,1–6,3] vs. 4,8 [3,3–6,4] ng/mL), SBP (48 [41–53] vs. 45 [25–62] nmol/L), rapport testostérone/SBP (39 [21–56] vs. 35 [30–51]), LH (5,6 [4,2–8,8] vs. 4,8 [3,8–6,2] UI/L), FSH (7,6 [4,7–15,8] vs. 5,0 [3,9–7,4] UI/L), volume testiculaire (droit 13 [10–18]vs. 14 [10–17] ; gauche 12 [8–17]vs. 12 [11–14]), T-scores vertébraux (0,1 [-1,2–1,5] vs. 0,1 [-0,5–1,3]) demeuraient stables et normaux. Il existait une ostéopénie fémorale, stable (-0,9 [-1,9–0,7] vs. -1,9 [-2,5–-0,6]). Trois patients présentaient une ascension transitoire des gonadotrophines post-greffe dont un azoospermique à 1 an. Les sept patients ayant arrêté ou modifié leur immunosuppression n’ont pas eu de variation hormonale mais l’un qui avait perdu son greffon s’est plaint de dysfonction érectile. Conclusion L’association tacrolimus-sirolimus n’a pas eu d’impact délétère sur la fonction gonadotrope ou le T-score de ces hommes supplémentés en vitamine D, 5 ans après greffe d’îlots. |
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ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2016.07.100 |