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Dysthyroïdie au cours des connectivites

Introduction Les dysthyroïdies seraient fréquemment associées aux maladies auto-immunes. Notre objectif est d’étudier la prévalence des dysthyroïdies au cours des connectivites ainsi que leurs particularités. Matériels et méthodes Nous avons revu de façon rétrospective les dossiers de patients suivi...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2016-09, Vol.77 (4), p.400-401
Main Authors: Kéchida, M, Klii, R, Graja, S, Hammami, S, Khochtali, I
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Introduction Les dysthyroïdies seraient fréquemment associées aux maladies auto-immunes. Notre objectif est d’étudier la prévalence des dysthyroïdies au cours des connectivites ainsi que leurs particularités. Matériels et méthodes Nous avons revu de façon rétrospective les dossiers de patients suivis pour connectivite entre janvier 2005 et avril 2016. Nous nous sommes limitées sur l’étude des dossiers de lupus érythémateux systémique (LES), polyarthrite rhumatoïde (PR) et syndrome de Sjögren (SSj). Les patients ayant présenté une dysthyroïdie au cours de leur suivi ont été colligés. Résultats Nous avons retenu 151 dossiers de patients suivis pour connectivite : 85 (56,3 %) patients avec LES, 61 (40,4 %) avec SSj et 5 (3,3 %) avec PR. L’âge moyen des patients était de 44 ans avec un sex-ratio F/H = 2,4. Une dysthyroïdie était diagnostiquée chez 22,5 % avec une hypothyroïdie patente chez 94,1 %, une hypothyroïdie fruste dans 4,6 % et une hyperthyroïdie dans 1,3 %. La prévalence des dysthyroïdies selon la connectivité : 21,17 % de thyroïdite d’Hashimoto et 2,4 % de maladie de Basedow au cours du lupus, 14,3 % de thyroïdite d’Hashimoto et 6 % d’hypothyroïdie atrophique au cours du SSj et 40 % de thyroïdite d’Hashimoto au cours de la PR. La prévalence des anticorps antithyroïdiens était de 16 % ? Associées dans tous les cas à une dysthyroïdie clinique. Dans 11,5 % des cas la dysthyroïdie était associée à plus qu’une maladie auto-immune. Conclusion Les dysthyroïdies sont fréquemment associés aux connectivites pouvant les précéder ou apparaître pendant leur suivi. Leur dépistage biologique et immunologique doit être systématique afin d’améliorer la prise en charge des malades.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2016.07.490