Particularités du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil chez les femmes ménopausées

Objectif Les troubles du sommeil au cours de la ménopause représentent une pathologie peu estimée en pratique courante, particulièrement le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). L’objectif de notre travail était de déterminer les caractéristiques du SAHOS chez les femmes ménop...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2016-09, Vol.77 (4), p.532-532
Main Authors: Ennaifer, H, Maalej, S, Kammoun, I, Grira, W, Cheikhrouhou, N, El Gharbi, L, Claude, B.S
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Endocrinology & Metabolism
Internal Medicine
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Description
Summary:Objectif Les troubles du sommeil au cours de la ménopause représentent une pathologie peu estimée en pratique courante, particulièrement le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). L’objectif de notre travail était de déterminer les caractéristiques du SAHOS chez les femmes ménopausées. Patients et méthodes Étude rétrospective ayant concernée 105 patientes porteuses de SAHOS suivies au service de pneumologie D à l’hôpital Abderrahmane Mami Ariana, Tunisie, entre janvier 2010 et décembre 2014. Nous avons étudié les caractéristiques du SAHOS chez les patientes ménopausées en les comparants au groupe de patientes apnéiques non ménopausées. Résultats La majorité des patientes étaient ménopausées avec une fréquence de 77 % ( n = 81). L’âge moyen de la ménopause était de 47,19 ± 6,43 ans. Comparés aux apnéiques non ménopausées, les patientes ménopausées avaient une fréquence plus élevée de diabète de type 2 (48,1 % vs 37,5 %), de dyslipidémie (25 % vs 24,7 %) et d’HTA (70,4 % vs 54,2 %) mais la différence n’était pas significative. Tous les signes fonctionnels étaient plus fréquents chez les patientes ménopausées mais la différence n’était pas significative. L’IAH moyen des patientes ménopausées (37,35 ± 22,55/h) était comparable à celui des patientes non ménopausées (40,3 ± 27,64/h). Les fréquences du SAHOS minime, modéré et sévère étaient comparables chez les patientes ménopausées et non ménopausées avec des fréquences respectives de 19,8 % vs 25 % ; 11 % vs 12,1 % et 69,1 % vs 75 % ( p = ns). Discussion D’après notre travail, le SAHOS ne semble pas plus sévère chez les femmes ménopausées.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2016.07.860