Loading…

Stabilité des marqueurs moléculaires des corticosurrénalomes face à l’hétérogénéité intra-tumorale

Les corticosurrénalomes ont un pronostic hétérogène. Récemment, les études de génomique ont identifié 3 sous-groupes de tumeurs caractérisés par des altérations moléculaires spécifiques. La classification moléculaire peut être déterminée en routine par des marqueurs ciblés et améliore l’évaluation d...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Annales d'endocrinologie 2018-09, Vol.79 (4), p.221-222
Main Authors: Jouinot, A., De La Villéon, B., Neou, M., Garinet, S., Perlemoine, K., Groussin, L., Sibony, M., Gaujoux, S., Dousset, B., Libé, R., Assié, G., Bertherat, J.
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Les corticosurrénalomes ont un pronostic hétérogène. Récemment, les études de génomique ont identifié 3 sous-groupes de tumeurs caractérisés par des altérations moléculaires spécifiques. La classification moléculaire peut être déterminée en routine par des marqueurs ciblés et améliore l’évaluation du pronostic. Évaluer l’hétérogénéité intra-tumorale des altérations moléculaires. Analyse des mutations de 20 gènes drivers (NGS ciblé) et des altérations chromosomiques (puces SNP) dans 2 échantillons tumoraux différents pour 14 patients opérés d’un corticosurrénalome : primitif et métastase (n=9 dont 5 atteintes métachrones), 2 échantillons de volumineux primitif (n=2) ou 2 échantillons de métastases (n=3). Nous avons observé entre 0 et 4 altérations par échantillon parmi les 20 gènes drivers, notamment ZNRF3 (25 %), TP53 (21 %), CTNNB1 (18 %), CDKN2A (21 %) et TERT (21 %). Certaines altérations (CDKN2A, CTNNB1, ZNRF3) n’étaient présentes que dans une métastase (n=3) ou dans un des deux échantillons du primitif (n=1). L’hétérogénéité intra-tumorale n’était pas associée au stade au diagnostic ou au grade tumoral. Nous avons identifié des profils d’altérations chromosomiques « bruité » (nombreuses cassures anarchiques) pour 67 % et « chromosomal » (pertes d’hétérozygotie étendues) pour 33 % des échantillons, similaires pour les 2 échantillons de chaque patient. Pour 4/14 patients, l’hétérogénéité des mutations somatiques évoque la présence de sous-clones tumoraux d’agressivité différente. Cependant, le profil global des altérations chromosomiques reste identique, suggérant une stabilité génétique lors de la progression tumorale dans les corticosurrénalomes par comparaison à d’autres cancers.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2018.06.086