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Analyse du génome des adénomes corticotropes par puces SNP
Les adénomes corticotropes varient en taille, sécrétion, invasivité, sensibilité au traitement, et profil évolutif. Notre hypothèse est que cette variabilité est liée à une variabilité moléculaire sous-jacente. Capturer de façon exhaustive la variabilité des anomalies chromosomiques dans les adénome...
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Published in: | Annales d'endocrinologie 2018-09, Vol.79 (4), p.241-241 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les adénomes corticotropes varient en taille, sécrétion, invasivité, sensibilité au traitement, et profil évolutif. Notre hypothèse est que cette variabilité est liée à une variabilité moléculaire sous-jacente.
Capturer de façon exhaustive la variabilité des anomalies chromosomiques dans les adénomes corticotropes.
Vingt-trois adénomes corticotropes opérés à l’hôpital Foch ont été inclus. Les profils chromosomiques ont été générés sur puce SNP (Illumina InfiniumCore-24v1-1 ; 300k SNPs). Les segments chromosomiques anormaux ont été identifiées par le logiciel Genome Alteration Print (GAP), et filtrés puis analysés par des programmes façon en R. Les données cliniques correspondantes ont été colligées (sexe, âge, taille, invasion caverneuse, invasion sphénoïdale, niveau de sécrétion et agressivité). Les comparaisons inter-groupes ont été réalisées avec le test de Wilcoxon pour les variables quantitatives et Fisher pour les variables qualitatives. Tous les patients ont signé un consentement, dans le cadre d’un projet validé par notre comité d’éthique.
Globalement, on distingue deux groupes :
– 8/23 tumeurs avec de multiples remaniement chromosomiques, notamment dans les chromosomes 3, 5, 7, 8, 9, 12 et 19 ;
– 13/23 tumeurs avec peu ou pas d’anomalies chromosomiques.
Ces profils d’anomalies chromosomiques ne sont pas associés au sexe (p=1), à l’âge (p=0,23), la taille (p=0,9), invasion sphénoïdale (p=0,61), mais une tendance existe entre le profil chromosomique remanié et l’invasion caverneuse (p=0,08), la sécrétion (p=0,12) et l’agressivité (p=0,11).
Il s’agit d’une des premières études de la structure chromosomique des adénomes corticotropes. Ces anomalies chromosomiques semblent avoir un impact clinique qui reste à confirmer. |
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ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2018.06.132 |