Loading…
L’atteinte rénale au cours du diabète : intérêt de la biopsie rénale
La glomérulosclérose diabétique (GSD) est l’atteinte rénale la plus fréquente au cours du diabète. L’objectif de notre étude est de déterminer le profil des néphropathies non-diabétiques (NND) chez les diabétiques. Étude rétrospectives des données clinicobiologiques et histologiques des diabétiques...
Saved in:
Published in: | Annales d'endocrinologie 2018-09, Vol.79 (4), p.268-268 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | La glomérulosclérose diabétique (GSD) est l’atteinte rénale la plus fréquente au cours du diabète. L’objectif de notre étude est de déterminer le profil des néphropathies non-diabétiques (NND) chez les diabétiques.
Étude rétrospectives des données clinicobiologiques et histologiques des diabétiques ayant eu une ponction biopsie rénale (PBR) entre janvier 1976 et décembre 2017. Trois groupes sont identifiés selon les résultats des PBR (groupe I : NND isolée ; groupe II : NND avec GSD sous-jacente et groupe III : GSD isolée).
Une PBR a été réalisée chez 140 diabétiques (74 hommes et 66 femmes). L’âge moyen 44,13 ans (11–79). Diabète de type 1 (16 %), de type 2 (84 %). La PBR est indiquée devant : syndrome néphrotique 40,3 %, insuffisance rénale (IR) 60,4 % dont IR rapidement progressives dans 17 %, absence de rétinopathie diabétique 46,9 %, hématurie 48 %. Le groupe I a inclus 44,9 % des patients, groupe II 26,2 % et groupe III 27,9 %. La durée moyenne de l’évolution du diabète était 7,19 ans (0–25 ans). La NND est une GEM (30,3 %), HSF (14,1 %). Néphropathie à IgA (11,9 %), glomérulonéphrite extra-capillaire (6,5 %), GNA (5,4 %), amylose (4,3 %), néphropathie tubulo-interstitielle (9,7 %) et néphroangiosclérose (3,9 %).
La plus courte durée du diabète, une IR de progression rapide et l’absence de la rétinopathie prédisent fortement la NND qui ne peut être réellement définie que par les preuves histologiques. D’autant plus que certaines néphropathies peuvent nécessiter une intervention thérapeutique. |
---|---|
ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2018.06.212 |