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Un carcinome hypophysaire somatotrope

Les carcinomes hypophysaires somatotropes sont rares. Une patiente de 64 ans présentait une quadranopsie bitemporale, un syndrome dysmorphique, une hypersudation, liés à un macroadénome (37×25×24mm) somatotrope avec extension suprasellaire (IGF-1=470ng/ml, n5 %, anticorps anti-P53+). Après reprise d...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2020-09, Vol.81 (4), p.211-211
Main Authors: Vialon, M., Bernard, A., Larrieu-Ciron, D., Grunenwald, S., Vezzosi, D., Bennet, A., Mouly, C., Bonneville, F., Caron, P.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Les carcinomes hypophysaires somatotropes sont rares. Une patiente de 64 ans présentait une quadranopsie bitemporale, un syndrome dysmorphique, une hypersudation, liés à un macroadénome (37×25×24mm) somatotrope avec extension suprasellaire (IGF-1=470ng/ml, n5 %, anticorps anti-P53+). Après reprise de somatuline, devant l’augmentation du résidu adénomateux et persistance de l’hypersécrétion somatotrope : reprise chirurgicale un an après la première chirurgie (adénome atypique, MIB1 10 %). L’IRM médullaire était normale. Un traitement par pasiréotide est initié quelques jours puis arrêté pour hyperglycémie et troubles digestifs. L’association cabergoline, radiothérapie sellaire et témozolomide a permis le contrôle tumoral et une normalisation de l’IGF-1. Le temozolomide est poursuivi pendant 6 mois (promoteur MGMT non méthylé). Trois mois après l’arrêt, devant réapparition de l’hypersécrétion somatotrope et récidive tumorale, 6 nouvelles cures de témozolomide sont réalisées au terme desquelles est diagnostiquée une méningite carcinomateuse avec des cellules neuroendocrines GH+ dans le LCR. Un traitement chronique (22 cycles) par bevacizumab et pegvisomant (6 mois) permet depuis, une stabilité tumorale et une normalisation de l’IGF-1. Suite à l’échec d’une reprise du temozolomide, initialement efficace, et à l’apparition d’une méningite carcinomateuse, une thérapie ciblée par anti-VEGF a permis un contrôle tumoral et hormonal de ce carcinome hypophysaire somatotrope. Une centralisation des observations devrait permettre une optimisation thérapeutique des rares carcinomes somatotropes.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2020.07.185