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Les infections urinaires à entérobactéries sécrétrices des bêta-lactamases à spectre élargi chez les diabétiques

IntroductionL’émergence des entérobactéries sécrétrices de β-lactamases à spectre étendu (EBLSE), notamment dans les infections urinaires communautaires, représente un problème majeur de santé publique. Matériel et méthodesUne étude rétrospective, sur une période de 11 ans (2009-2019), portant sur t...

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Published in:Annales d'endocrinologie 2020-09, Vol.81 (4), p.261-261
Main Authors: Bougossa, R., Dr, Marrakchi, W., Dr, Kooli, I., Dr, Ben Brahim, H., Dr, Toumi, A., Pr, Aouam, A., Dr, Chakroun, M., Pr
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:IntroductionL’émergence des entérobactéries sécrétrices de β-lactamases à spectre étendu (EBLSE), notamment dans les infections urinaires communautaires, représente un problème majeur de santé publique. Matériel et méthodesUne étude rétrospective, sur une période de 11 ans (2009-2019), portant sur tous les malades diabétiques hospitalisés pour une infection urinaire à EBLSE. La détection de la production de BLSE repose sur la détection d’une sensibilité diminuée à la C3G puis sur la mise en évidence d’une synergie entre C3G et l’acide clavulanique. RésultatsIl s’agissait de 126 souches d’EBLSE isolées chez 115 malades âgés en moyenne de 58,2 ans, dont 65 (56,5 %) étaient diabétiques. Quarante-quatre (67,7 %) malades diabétiques avaient reçu une antibiothérapie antérieure, 27 (41,5 %) étaient hospitalisés dans les 6 derniers mois et 25 (38,5 %) avaient des antécédents des infections urinaires récidivantes. Le diagnostic de pyélonéphrite aiguë, de cystite et de prostatite aiguë était posé dans 63,6 %, 12,1 % et 24,2 % des cas respectivement. La majorité des malades (96,9 %) avaient une leucocyturie significative. Escherichia coli était le germe le plus isolé (61,5 %) suivi de Klebsiella pneumoniae (27,6 %). La résistance des entérobactéries aux fluoroquinolones, au cotrimoxazole et à l’amikacine était notée respectivement dans 94,2 %, 86,7 % et 25 1 % des cas. Aucune souche n’était résistante à l’imipénème. Une bi-antibiothérapie était prescrite dans seulement 4 cas (6 %). La durée moyenne de l’antibiothérapie était de 11,7 jours (7–20 jours). ConclusionL’amélioration de l’hygiène hospitalière et l’application des bonnes règles de l’antibiothérapie s’avèrent fondamentales pour lutter contre la diffusion de ces bacilles multirésistants chez les sujets diabétiques.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2020.07.321