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Les tumeurs oncocytaires surrénaliennes : aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs. À propos de 5 cas
Les tumeurs oncocytaires surrénaliennes sont rares, souvent bénignes et de grande taille. Peu de données de littérature sur leurs caractéristiques et leur prise en charge sont disponibles. Étude rétrospective de 5 patients hospitalisés entre 2015 et 2020 pour une tumeur surrénalienne oncocytaire. Le...
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Published in: | Annales d'endocrinologie 2021-10, Vol.82 (5), p.439-439 |
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Main Authors: | , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les tumeurs oncocytaires surrénaliennes sont rares, souvent bénignes et de grande taille. Peu de données de littérature sur leurs caractéristiques et leur prise en charge sont disponibles.
Étude rétrospective de 5 patients hospitalisés entre 2015 et 2020 pour une tumeur surrénalienne oncocytaire.
Les patients sont répartis en : 3 hommes et 2 femmes, âge moyen : 36 ans (22-65), mode de découverte : HTA récente (40 %), fortuit (20 %), syndrome paranéoplasique (20 %) et vomissements (20 %). Profil hormonal non-fonctionnel (80 %) et un hypercorticisme ACTH indépendant (20 %). Masse suspecte à l’imagerie (100 % des cas), de localisation gauche (80 %) et droite (20 %). Taille tumorale moyenne : 86mm (50-150) avec une nature bénigne (20 %), à potentiel de malignité incertain (60 %), corticosurrénalome pT2NxMx (20 %). Traitement chirurgical (100 %, surrénalectomie par laparotomie), mitotane (40 %). L’évolution sur une période moyenne de 3 ans (3 mois-5 ans) est bonne sans récidive (80 %) avec un décès du patient présentant le corticosurrénalome, durant la pandémie Covid19 suite à une insuffisance rénale aiguë.
Les résultats de notre étude sont comparables à ceux de la littérature pour le profil hormonal, la localisation de la masse surrénalienne, le volume tumoral moyen, la chirurgie, la nature histologique et l’évolution. Hormis que, l’âge moyen de découverte chez nos patients est plus jeune avec absence de prédominance féminine. La prise en charge des tumeurs à potentiel de malignité incertain est problématique, en l’absence de recommandations pour le traitement adjuvant par mitotane en cas de risque modéré ou faible de récidive. |
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ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2021.08.537 |