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Impact de la consommation des édulcorants sur l’alimentation des patients diabétiques

Les édulcorants sont souvent prescrits pour les patients diabétiques afin d’améliorer leur adhésion aux mesures diététiques tout en préservant le plaisir procuré par le goût sucré. L’objectif de cette étude était de déterminer l’impact de la consommation des édulcorants sur les apports alimentaires...

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Bibliographic Details
Published in:Annales d'endocrinologie 2023-10, Vol.84 (5), p.677-677
Main Authors: Ounaissa, K., Ghamgui, W., Hasshassi, R., Bornaz, E., Ben Salem, D., Boukhayatia, F., Abdessalam, H., Ben Brahim, A., Yahyaoui, R., Amrouche, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Les édulcorants sont souvent prescrits pour les patients diabétiques afin d’améliorer leur adhésion aux mesures diététiques tout en préservant le plaisir procuré par le goût sucré. L’objectif de cette étude était de déterminer l’impact de la consommation des édulcorants sur les apports alimentaires des patients diabétiques. Étude transversale menée auprès des patients diabétiques suivis à l’institut nationale de nutrition. Nous n’avons pas inclus les femmes enceintes, les patients dont le diabète a été découvert depuis moins d’un an, les patients présentant une complication aiguë (cétose ou état d’hyperosmolarité), les enfants et les adolescents. Tous les sujets ont bénéficié d’une enquête alimentaire selon la méthode rappel des 24heures. L’âge moyen était de 54,96±12,55 ans et le sex-ratio était de 0,51. La majorité des patients (90 %) avait un diabète de type 2. L’indice de masse corporelle était de 29,85±5,47kg/m2. La majorité des sujets était en surpoids et 59 % étaient sédentaires. La consommation d’édulcorants a été notée chez 20 % des patients. L’alimentation des consommateurs d’édulcorants était caractérisée par des apports glucidiques, en acides gras saturés et en acides gras mono-insaturés significativement plus faible que les non-consommateurs (p=0,02 ; p=0,002 et p=0,01). En revanche, les apports protidiques, en fibres alimentaires et en micronutriments étaient similaires chez les consommateurs et les non-consommateurs. La consommation d’édulcorants était associée à des apports glucidiques plus faibles. Ainsi, l’emploi de ces produits pourrait être envisagé comme une substitution chez les patients ayant une addiction au goût sucré pour améliorer leur contrôle métabolique. .
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2023.07.490