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Efficacité et sécurité de témozolomide au long court dans les adénomes hypophysaires agressifs
Les tumeurs hypophysaires sont généralement bénignes. Néanmoins un petit groupe de tumeurs hypophysaires a été classé comme tumeurs hypophysaires agressives. Patiente âgée de 47 ans, suivie depuis l’âge de 32 ans, pour macroadénome hypophysaire non fonctionnel invasif, non proliférant (grade 2a), re...
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Published in: | Annales d'endocrinologie 2024-10, Vol.85 (5), p.422-423 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les tumeurs hypophysaires sont généralement bénignes. Néanmoins un petit groupe de tumeurs hypophysaires a été classé comme tumeurs hypophysaires agressives.
Patiente âgée de 47 ans, suivie depuis l’âge de 32 ans, pour macroadénome hypophysaire non fonctionnel invasif, non proliférant (grade 2a), responsable d’une cécité unilatérale et d’insuffisance antéhypophysaire. La patiente a bénéficié de quatre cures chirurgicales, suivie d’une radiothérapie multifractionnée totalisant 55Gy. Puis, devant le caractère agressif de l’adénome la patiente a été mise sous témozolomide a raison de 200mg/m2, 5 jours chaque 28 jours pendant 44 cures, puis après avis d’expert un espacement des cures chaque 6 semaines pendant 2 ans, puis chaque 8 semaines a été décidé. Actuellement la patiente totalise 68 cures en association avec la cabergoline avec bonne tolérance clinique et biologique. L’évaluation morphologique objective une bonne évolution avec réponse partielle selon Recist.
Témozolomide est utilisé depuis 2006 pour le traitement des tumeurs hypophysaires agressives, réfractaires et les carcinomes hypophysaires. En 2018, la Société européenne d’endocrinologie a recommandé le témozolomide en première intention pour les adénomes agressifs et les carcinomes hypophysaires lorsque les traitements conventionnels n’ont pas réussi à contrôler la croissance tumorale. Cette chimiothérapie est généralement bien tolérée, avec une incidence moyenne d’effets secondaires estimée à 10 %, dominés principalement par la myélotoxicite, d’où la nécessite d’une surveillance hématologique active. Les données concernant le protocole, les résultats ainsi que les effets secondaires de l’utilisation à long terme du témozolomide sont encore trop rares pour être interprétées.
Cette observation illustre l’apport et la sécurité de l’utilisation du témozolomide au long court dans la gestion des adénomes hypophysaires agressifs. |
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ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2024.08.192 |