Loading…
Prurigo chronique : les comorbidités endocriniennes sous-jacentes
Le prurigo (PC) est une dermatose inflammatoire chronique multifactorielle. Les comorbidités fréquemment mentionnées dans la littérature sont les maladies cardiovasculaires et psychiatriques. Notre étude vise à étudier les endocrinopathies associées. Une étude rétrospective descriptive menée au serv...
Saved in:
Published in: | Annales d'endocrinologie 2024-10, Vol.85 (5), p.519-520 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , , , , |
Format: | Article |
Language: | fre |
Citations: | Items that this one cites |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Le prurigo (PC) est une dermatose inflammatoire chronique multifactorielle. Les comorbidités fréquemment mentionnées dans la littérature sont les maladies cardiovasculaires et psychiatriques. Notre étude vise à étudier les endocrinopathies associées.
Une étude rétrospective descriptive menée au service de dermatologie de l’hôpital Fattouma Bourguiba à Monastir, incluant les patients atteints de PC durant l’année 2023.
Un groupe de 43 patients a été étudié avec un âge moyen de 50,35 ans±[2–94] et un sex-ratio (H/F)=0,38. Les lésions étaient majoritairement localisées sur les membres inférieurs dans 34,9 %. Soixante-cinq pour cent des patients souffraient des endocrinopathies, notamment de diabète de type 2 (44 %), de dyslipidémie (30 %) et de dysthyroïdie (16 %). Le PC était plus fréquent chez les adultes âgés (25 à 64 ans) dans 49 %. Sur le plan thérapeutique, les antihistaminiques ont été utilisés seuls dans 32 %, en association avec des émollients dans 30 %, et avec des dermocorticoïdes dans 21 %. Une persistance des lésions sous traitement a été observée chez 67 % des patients, tandis qu’une amélioration a été notée chez 23 %.
Notre étude révèle que le diabète de type 2 [1], la dyslipidémie et les dysthyroïdies, étaient fréquents chez les adultes atteints de PC d’âge moyen, mettant en évidence la nécessité d’un dépistage des endocrinopathies chez ces patients. Malgré divers traitements, la persistance des lésions souligne les défis thérapeutiques du PC. |
---|---|
ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2024.08.457 |