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Facteurs influençant la durée moyenne de séjour dans un service de dermatologie. Étude rétrospective au CHU d’Amiens

Depuis le système de tarification à l’activité (T2A), la durée moyenne de séjour (DMS) est considérée comme un indicateur majeur de performance hospitalière. Le but de ce travail était d’identifier les facteurs associés à un dépassement de la DMS théorique (DMSt) fixée pour chaque groupe homogène de...

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2014-12, Vol.141 (12), p.S364-S364
Main Authors: Dhaille, F., Chaby, G., Bernardy-Prud’homme, A., Lewandowski, E., Lok, C.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Depuis le système de tarification à l’activité (T2A), la durée moyenne de séjour (DMS) est considérée comme un indicateur majeur de performance hospitalière. Le but de ce travail était d’identifier les facteurs associés à un dépassement de la DMS théorique (DMSt) fixée pour chaque groupe homogène de malades (GHM) dans notre service de dermatologie. Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique incluant les patients hospitalisés entre le 1er mars 2010 et le 1er mars 2011. Les séjours multi-unités et de moins de 24h ont été exclus. Les facteurs étudiés concernaient : données socio-démographiques, comorbidités, mode d’entrée, survenue d’un « problème d’organisation », d’un « problème social », d’un « problème de placement », d’une infection nosocomiale, présence d’une plaie chronique, d’une plaie compliquée, niveau de sévérité du GHM. Cinq cent soixante-seize séjours étaient étudiés. La DMS globale était de 7,3jours, inférieure à la DMSt globale (9,6j). En analyse univariée, les facteurs associés à un dépassement de la DMSt étaient : le mode d’entrée « autre que par les urgences » (p=0,002), la survenue de « problèmes d’organisation » (p=0,01), les « problèmes de placements » (p=0,0125), l’origine géographique (autre que Picardie) (p=0,09), le niveau de sévérité faible du GHM (p=0,0028). En analyse multivariée, les facteurs indépendants étaient les « problèmes de placement » (OR 2,402 ; IC 95 %, 1,17–4,91), le mode d’entrée « autre que par les urgences » (OR 2,02 ; IC 95 %, 1,24–3,28), le niveau de sévérité faible du GHM (OR 1,55 ; IC 95 %, 1,20–1,99), la survenue d’un « problème d’organisation » (OR 3,288 ; IC 95 %, 1,088–9,943). Les « problèmes de placement » et « d’organisation » apparaissent comme 2 facteurs favorisant le dépassement de la DMSt, pointant les difficultés sociales et d’orientation vers des structures d’aval. Contrairement à l’idée commune, ce sont les pathologies considérées comme les moins sévères qui dépassent le plus souvent la DMSt. Le mode d’entrée « autre que par les urgences » favorise le dépassement de la DMSt, probablement parce qu’il recouvre des hospitalisations « programmées », souvent trop longues, reliées à des GHM de sévérité faible. Notre étude montre que la prise en charge des patients aux pathologies lourdes et aux multiples comorbidités est optimale au regard des critères de la T2A et que les principales difficultés concernent les problèmes d’organisation sociales et de soins de suite pour lesquels les médecins ho
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2014.09.314