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Utilisation des corticoïdes systémiques dans le traitement de l’érythème polymorphe grave : audit de pratique multicentrique – résultats préliminaires

L’érythème polymorphe (EP) est parfois grave : atteinte plurimuqueuse, douleur majeure, restriction alimentaire, nécessité d’hospitalisation, caractère récurrent… En l’absence d’essai clinique randomisé, son traitement n’est pas consensuel et l’utilisation des corticoïdes systémiques (CS) débattue....

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2017-12, Vol.144 (12), p.S328-S329
Main Authors: Kechichian, E., Oro, S., Sbidian, E., Bernier, C., Fite, C., Delaunay, J., Staumont-Sallé, D., Toukal, F., Dupin, N., Abasq, C., Samimi, M., Picard, C., Hebert, V., Prost, C., Monfort, J.-B., Milpied, B., Wolkenstein, P., Chosidow, O.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:L’érythème polymorphe (EP) est parfois grave : atteinte plurimuqueuse, douleur majeure, restriction alimentaire, nécessité d’hospitalisation, caractère récurrent… En l’absence d’essai clinique randomisé, son traitement n’est pas consensuel et l’utilisation des corticoïdes systémiques (CS) débattue. L’objectif de l’étude était d’étudier la prise en charge des patients hospitalisés pour EP et notamment l’utilisation des CS. Nous avons défini comme porte d’entrée de l’EP grave les patients justifiant une hospitalisation en secteur traditionnel. À partir du PMSI (L510-L511-L518-L519) (patients majeurs), une cohorte multicentrique rétrospective était constituée sur la période 2006–2016. Le diagnostic d’EP était vérifié après consultation des dossiers médicaux, à partir des critères cliniques±histologiques et classé en mineur ou majeur selon l’atteinte muqueuse. Les données démographiques, cliniques, biologiques, le traitement et la durée d’hospitalisation étaient recueillies. Les patients ayant reçu des CS (groupe 1) étaient comparés aux patients sans CS (groupe 2) par les tests Chi2, Fisher et Mann–Whitney. À ce jour, 8 centres, soit 194 patients cumulant 202 séjours d’hospitalisation, étaient inclus. Le Tableau 1 présente leurs principales caractéristiques (hommes 59,4 %, âge moyen 36,8 ans, EP majeur 63,9 %, post-herpétique 43,6 %, post-mycoplasme 22,8 %). Des CS étaient introduits au cours de 25 séjours/202 (12,4 %, 24 patients), après une durée médiane d’évolution des symptômes de 6,5jours (1–15), à une dose médiane de 0,8mg/kg (0,25–2) et pour une durée médiane de 8jours (1–90). Les antécédents d’EP et d’hospitalisation pour EP étaient plus fréquents dans le groupe 1 (p=0,001 et 0,003 respectivement), de même que l’atteinte de la muqueuse buccale (p=0,028) et l’alimentation impossible (p=0,003). Les EP post-mycoplasme étaient moins fréquents dans le groupe 1 (p
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2017.09.557