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Évolution du traitement de l’infection à Mycobacterium ulcerans en Guyane de 1971 à 2015

La Guyane est une exception en Amérique latine avec une incidence d’infections à Mycobacterium ulcerans (MU) de 4,29/100 000 habitants. Troisième cause d’infections à mycobactérie dans le monde, elle prédomine en Afrique sub-saharienne et en Australie. Le handicap majeur qu’elle occasionne lui confè...

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2018-12, Vol.145 (12), p.S112-S112
Main Authors: Ouedraogo, E.C., Blaizot, R., Douine, M., Nacher, M., Sainte-Marie, D., Caumes, E., Pradinaud, R., Couppie, P.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:La Guyane est une exception en Amérique latine avec une incidence d’infections à Mycobacterium ulcerans (MU) de 4,29/100 000 habitants. Troisième cause d’infections à mycobactérie dans le monde, elle prédomine en Afrique sub-saharienne et en Australie. Le handicap majeur qu’elle occasionne lui confère en 1998 via la conférence de Yamoussoukro le statut de maladie tropicale négligée. La prise en charge préconisée dans les années 1980 et 1990 est chirurgicale ; elle se modifie en 2004, l’OMS recommandant en première ligne une antibiothérapie associant rifampicine et streptomycine. En 2013, la clarithromycine remplace la streptomycine en Guyane et en Australie. L’objectif de cette étude était de décrire l’évolution du traitement de l’infection à M. ulcerans en Guyane et évaluer l’efficacité et la tolérance de l’antibiothérapie. Nous avons conduit une étude monocentrique rétrospective à partir de la cohorte de patients suivis dans le service de dermatologie de 1971 à 2015. Deux cent trente patients ont été traités, dont 153 étaient des diagnostics certains. Cent quarante-trois patients ont été traités par chirurgie, 143 par antibiothérapie, toutes lignes confondues. Hormis 69 (28,2 %) perdus de vue, tous les cas traités ont guéri. Cent quatorze sur 143 (79,7 %) patients ont été traités par rifampicine, 48 (33,5 %) par clarithromycine, 18 (12,6 %) par aminosides. Le traitement chirurgical recule dès 2005 laissant place à l’antibiothérapie (p
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2018.09.116