Loading…

Évaluation de Diafactory tinea unguium®, premier test rapide pour le diagnostic des onychomycoses

Les onychomycoses sont des affections unguéales fréquentes, dues à des dermatophytes dans la grande majorité des cas, ou plus rarement à des levures et des moisissures. La confirmation diagnostique, indispensable avant traitement systémique, est basée sur la mise en évidence d’éléments fongiques à l...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2019-12, Vol.146 (12), p.A272-A273
Main Authors: Rupin, E., Pelloux, H., Leccia, M.-T., Cognet, O.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Les onychomycoses sont des affections unguéales fréquentes, dues à des dermatophytes dans la grande majorité des cas, ou plus rarement à des levures et des moisissures. La confirmation diagnostique, indispensable avant traitement systémique, est basée sur la mise en évidence d’éléments fongiques à l’examen microscopique direct, puis sur l’isolement du champignon et son identification en culture. L’examen direct requiert un opérateur expérimenté et la culture peut nécessiter jusqu’à trois semaines, ce qui retarde le diagnostic et la prise en charge. De plus, ces deux méthodes ont une sensibilité relativement médiocre. L’objectif de cette étude était de comparer Diafactory tinea unguium®, un test rapide immunochromatographique récemment développé, aux deux méthodes de référence. Diafactory tinea unguium® (Biosynex, France) détecte les dermatophytes grâce à des anticorps qui ciblent un polysaccharide spécifique de leur membrane. Le test et les deux méthodes de référence ont été évalués sur des échantillons d’ongles (n=70) issus de patients atteints d’onychodystrophie (n=50) au centre hospitalier universitaire de Grenoble. Chaque échantillon a été divisé en trois : une partie a été étalée sur lame pour l’examen direct, une autre a été mise en culture sur milieu Sabouraud, le restant de matériel a été réservé pour le test immunochromatographique. Parmi les 70 prélèvements, 53 ont été positifs en culture. Ces cultures ont permis d’identifier 40 dermatophytes (T. rubrum, n=35,T. interdigitale, n=3,T. tonsurans, n=2), 8 levures (C. parapsilosis, n=6,C. albicans, n=2), et 5 moisissures (Scopulariopsis spp., n=4, Fusarium spp., n=1). Le test immunochromatographique s’est révélé positif pour 48 échantillons, dont 36 avaient un examen direct positif (présence de filaments mycéliens) et 39 une culture positive à dermatophyte. Dans un cas, le test a été négatif, malgré un dermatophyte identifié en culture (T. rubrum). Pour trois autres échantillons, le test a été négatif, malgré une positivité de l’examen microscopique. Dans les 13 situations où la culture a identifié des espèces non dermatophytiques (levures ou moisissures), ainsi que les 17 prélèvements dont la culture s’est révélée négative, le résultat du test a été négatif. D’après ces premiers résultats, on remarque que les valeurs prédicitives positive et négative du test Diafactory tinea unguium® ont été respectivement de 75 % et 86 %. Il apparaît également que la sensibilité de ce test immunochromatographique a
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2019.09.439