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Carcinomes trichoblastiques traités par chirurgie micrographique en paraffine

Le carcinome trichoblastique (CT) est une tumeur annexielle maligne rare. Le traitement standard est chirurgical ; cependant, dans 2/3 des cas des reprises chirurgicales sont nécessaires du fait d’exérèses itératives incomplètes. La chirurgie micrographique en paraffine (CMP) permettrait de réduire...

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2020-12, Vol.147 (12), p.A181-A181
Main Authors: Gonzalez Lara, L., Funck-Brentano, E., Bonsang, B., Zimmermann, U., Blom, A., Chapalain, M., Tchakerien, A., Serra, M., Aouidad, I., Chaplain, L., Roger, A., Longvert, C., Saiag, P.
Format: Article
Language:fre
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Description
Summary:Le carcinome trichoblastique (CT) est une tumeur annexielle maligne rare. Le traitement standard est chirurgical ; cependant, dans 2/3 des cas des reprises chirurgicales sont nécessaires du fait d’exérèses itératives incomplètes. La chirurgie micrographique en paraffine (CMP) permettrait de réduire les marges tout en augmentant la fiabilité du caractère complet de l’exérèse, et de limiter le nombre de reprises chirurgicales. L’objectif était d’étudier les caractéristiques cliniques, le traitement par CMP et l’évolution des CT traités par CMP. Étude rétrospective monocentrique des patients consécutifs traités par CMP entre 2017 et 2019. Les données cliniques (âge, sexe, localisation et taille de la tumeur), histologiques (biopsie et ou exérèse préalable), chirurgicales (nombre de reprises et technique de reconstruction) et évolutifs (délai de suivi, récidives) étaient analysées. Un total de 15 patients a été inclus. L’âge moyen était de 67,7 ans (±18,6). Le sex-ratio était de 1,5. La taille médiane des tumeurs était de 15mm de grand axe (extrêmes : 6–50mm). On notait 8 CT de bas grade et 7 de haut grade. Les tumeurs étaient localisées au visage dans 67 % (n=10) (dont la moitié sur le nez), sur le tronc dans 20 % (n=3) et le cuir chevelu dans 13 % (n=2) des cas. Tous les patients avaient eu une biopsie (n=11) ou exérèse dite complète (n=4) avec une marge variable (jusqu’à 5mm) à visée diagnostique avant la réalisation de la 1re étape de CMP, qui emportait des marges latérales de 10mm. La marge des étapes ultérieures variait entre 5 et 10mm et était décidée en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). Une seule étape était suffisante dans 67 % des cas. Deux étapes étaient nécessaires pour obtenir des marges saines dans 7 %, 3 étapes dans 20 % et ≥4 étapes dans 6 % des cas. Le nombre moyen d’étapes de CMP afin d’obtenir des marges saines étaient de 1,5 (±0,8). Pour une patiente, après 9 étapes incomplètes, on décidait en RCP de ne pas faire d’autre étape et de la surveiller (port d’une prothèse de l’hémi-nez droit) en raison du caractère délabrant de la chirurgie ; aucune récidive à 3,5 ans. Dans les autres cas, la reconstruction était une suture directe (40 %), une cicatrisation dirigée (13 %), un lambeau (20 %) ou une greffe (20 %). Aucune récidive n’était constatée avec un suivi médian de 14 mois [6–30]. Nous rapportons la plus grande série de CT traités par CMP. La CMP permet d’optimiser la prise en charge chirurgicale en réduisant les marges d‘exé
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2020.09.205