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Évaluation clinique et utilisation de cosmétiques chez les sujets avec cuir chevelu sensible

Le cuir chevelu sensible se définit par la survenue de sensations déplaisantes (picotements, prurit…) déclenchées par des stimulus qui ne devraient pas provoquer de telles sensations. Parmi les facteurs environnementaux pouvant être des facteurs déclenchants ou aggravants, les cosmétiques semblent j...

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Published in:Annales de dermatologie et de vénéréologie 2020-12, Vol.147 (12), p.A321-A322
Main Authors: Brenaut, E., Misery, L., Legeas, C., Fassier-Frisque, P., Roudot, A.-C., Ficheux, A.-S.
Format: Article
Language:fre
Subjects:
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Description
Summary:Le cuir chevelu sensible se définit par la survenue de sensations déplaisantes (picotements, prurit…) déclenchées par des stimulus qui ne devraient pas provoquer de telles sensations. Parmi les facteurs environnementaux pouvant être des facteurs déclenchants ou aggravants, les cosmétiques semblent jouer un rôle prédominant mais leur utilisation réelle n’a jamais été évaluée (à l’exception des colorations capillaires). L’étude a été réalisée chez des femmes âgées de 18 à 65 ans, sans dermatose du cuir chevelu, avec ou sans cuir chevelu sensible. Après un examen dermatologique, les participantes répondaient aux questionnaires Sensitive Scale (sévérité de la peau sensible) pour le visage, 3S (sévérité du cuir chevelu sensible), et BoSS (Burden of Sensitive Skin) pour le retentissement. L’utilisation de cosmétiques pour le cuir chevelu (fréquence, quantité par application) était mesurée. Un total de 133 femmes ont été incluses, d’âge moyen 41 ans. Le recrutement a été fait par les connaissances (38 %), un journal gratuit (36 %) ou la liste de courriels du Centre Hospitalier Universitaire (26 %). Parmi les 133 femmes, 5 % déclaraient avoir un cuir chevelu très sensible, 25 % sensible, 38 % légèrement sensible et 32 % non sensible. Deux groupes ont été analysés : les 56 sujets avec un cuir chevelu sensible (score 3S≥2) et les 56 sujets avec un score 3S nul. Dans le groupe cuir chevelu sensible, 89 % des femmes présentaient des démangeaisons, 45 % des picotements, 27 % des tiraillements. Aucun des paramètres étudiés (statut hormonal, tabagisme, âge, phototype, type de peau) n’était corrélé au score 3S. La présence d’un cuir chevelu sensible était corrélée à la présence d’une peau sensible. Aucune différence n’était notée entre les 2 groupes concernant la fréquence et la quantité de shampooings et de masques capillaires utilisés. La quantité d’après-shampooing utilisée par application était significativement plus importante dans le groupe cuir chevelu sensible que dans le groupe sans cuir chevelu sensible, sans différence concernant la fréquence. La littérature sur le cuir chevelu sensible est limitée alors que c’est un problème fréquent pouvant impacter la qualité de vie. La majorité des études sont téléphoniques. Ici l’examen dermatologique systématique a permis d’inclure uniquement les femmes sans dermatose (dermatite séborrhéique, psoriasis), selon la définition de la peau sensible. Les démangeaisons étaient le principal symptôme du cuir chevelu sensible, suiv
ISSN:0151-9638
DOI:10.1016/j.annder.2020.09.489