Loading…

Radiothérapie hypofractionnée des carcinomes nasopharyngés : résultats préliminaires sur une cohorte de 155 patients traités au CHU d’Oran

Évaluer l’efficacité et la toxicité d’une radiothérapie hypofractionnée dans le traitement des carcinomes nasopharyngés non métastatiques. De janvier 2011 à décembre 2013, 155 patients, 97 hommes et 58 femmes atteints d’un carcinome nasopharyngé non métastatique ont reçu une radiothérapie hypofracti...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Cancer radiothérapie 2014-10, Vol.18 (5-6), p.630-631
Main Authors: Boukerche, A., Boumédiène, S., Mous, E., Benaoum, E., Dali-Youcef, A.
Format: Article
Language:fre
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Évaluer l’efficacité et la toxicité d’une radiothérapie hypofractionnée dans le traitement des carcinomes nasopharyngés non métastatiques. De janvier 2011 à décembre 2013, 155 patients, 97 hommes et 58 femmes atteints d’un carcinome nasopharyngé non métastatique ont reçu une radiothérapie hypofractionnée à raison de cinq fractions de 3 Gy par semaine à la dose totale de 54 à 57 Gy dans le nasopharynx et 36 à 51 Gy dans les aires ganglionnaires cervicales. L’âge moyen était de 44,9±1,1ans (16–81). Sept cancers étaient de stade I, 32 de stade II, 40 de stade III, 51 de stade IVA et 25 de stade IVB (selon la classification de l’Union internationale contre le cancer de 2009). Cent dix-huit patients ont reçu une chimiothérapie d’induction à base de platine. Il a été observé une toxicité de grade 3 ou 4 à type de mucite dans 16 cas (10,3 %), dysphagie dans 15 cas (9,7 %) et cutanée dans quatre cas (2,6 %). L’évaluation post-thérapeutique a été faite chez 154 patients (un patient a refusé l’évaluation). Le taux de réponse objective était de 89,7 % (complète dans 65,6 % et partielle dans 24,1 %). Aucun changement n’a été constaté dans 7,1 % des cas et la maladie a progressé dans 3,2 %. Avec un suivi médian de 18 mois, dix patients ont été atteints d’une récidive locorégionale et 15 de métastases. Les taux à 18 mois de survie sans récidive, sans métastases, sans maladie et globale étaient respectivement de 95,8 % (±1,8 %), 89,3 % (±2,6 %), 85,2 % (±3,1 %) et 93,9 % (±2,1 %). Les résultats préliminaires de cette étude prospective sont prometteurs, avec un taux de réponse élevé et un profil de tolérance gérable. Cependant, plus de patients et un suivi plus long sont nécessaires pour mieux évaluer l’efficacité et la toxicité (à long terme) de ce schéma d’irradiation hypofractionnée.
ISSN:1278-3218
1769-6658
DOI:10.1016/j.canrad.2014.07.125